Dans leur lettre circulaire N°081, signée à la date du 14 août 2020, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES), annoncent un arrêt des cours, la suspension des activités pédagogiques et la fermeture des structures de l’Education, à compter du lundi 17 août 2020, sur toute l’étendue du territoire.
Dans leur lettre circulaire N°081, relative à l’arrêt des cours, à la suspension des activités pédagogiques et à la fermeture des structures de l’éducation, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, ont indiqué que « dans le cadre de l’application de l’article 39, ils ont constaté avec indignation la volonté de certains responsables du Ministère de l’Education nationale de tripatouiller le procès verbal de conciliation du 17 juin 2020 ».
Selon eux, c’est en réponse à cet acte ignoble et au regard du retard accusé dans l’application de la loi, qu’ils ont décidé de plusieurs actions. Ce sont : l’arrêt des cours dès lundi sur toute l’étendue du territoire national ; la suspension des activités pédagogiques (formation, correction, surveillance, le boycott des examens…) ; la fermeture de toutes les structures de l’éducation nationale (établissements scolaires, CAP, Académies, Direction nationales, Ministère de l’éducation nationale).
Et, pour la mise en œuvre de ces mesures, les Syndicats ont invité les différents secrétaires généraux à prendre toutes les dispositions nécessaires avant le lundi pour l’exécution correcte de la circulaire. A cet effet, ils ont demandé aux agents de ces différentes structures, qui sont pour la plupart des enseignants, de leur faciliter la tâche en restant à la maison.
« Les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016, déterminés et résolus pour la cause de l’école malienne, savent compter sur la bonne compréhension et l’engagement militant de tous », a conclu la lettre circulaire.
Décidément, rien ne va au Mali. Et, aujourd’hui, l’on est en droit de penser que tout est mis en œuvre par des autorités maliennes pour mettre le pays à genoux et à jamais. Depuis quelques années, l’école va à vau l’eau au Mali. Mais, depuis bientôt deux ans, l’on a l’impression que l’Etat a pris la décision de ne pas former ses filles et fils. Si non, comment comprendre que l’Etat du Mali peine à trouver une solution claire et nette à la sempiternelle grève des enseignants. En tout si rien n’est fait rapidement pour ramener les enseignants dans les classes afin que les enfants maliens se forment, il faut craindre pour l’avenir de ce pays. Déjà, tout le monde dénonce le niveau de certains cadres maliens, dans tous les domaines. Mais, au rythme où vont les choses, dans quelques années, personne ne saurait parler de cadres au Mali. Et, le Mali sera obligé de faire appel à l’expertise étrangère pour son développement.