Au crépuscule de leur complot contre l’unité du Mali, ils changent d’approche et s’attaquent à la haute hiérarchie militaire. Preuve que les ennemis du Mali un et indivisible n’ont pas dit leur dernier mot. Dernier avatar, ils tentent désespérément d’accuser le patron de la sécurité d’Etat d’entrave à l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation.
En désespoir de cause, le cabinet anti Mali se cachant derrière un rapport de l’ONU, réchauffe ce qu’il a tenté sans succès afin de morceler le pays. Qu’est-ce qui explique cette soudaine sortie des experts en lamentation qui ont décidé d’exceller dans la diversion ? Rien d’étonnant, car il est apparaît clairement que ces fameux experts sous la coupe de Nations unies ne voient le mal que du côté des légalistes.
Et chaque rapport publié fait des récriminations à l’encontre non seulement des mouvements armés qui ont pris la mesure de la situation et ont rejoint le camp de la nation et de la vérité. Hier, le Conseil de sécurité myope quand il s’agit de l’ex-rébellion, aujourd’hui s’acharne contre les personnes qui ont opté pour la paix et le vivre ensemble.
Que fait réellement la mission onusienne dans le pays alors que de nombreux civils n’arrivent plus à vivre sur leur terroir et sont obligés de se réfugier ailleurs ? Rien puisque, selon elle, la vie de certains citoyens ne représente pas grand-chose. C’est trop facile de porter le chapeau de la lenteur de l’application d’un accord aux seules autorités militaires qui ont tant fait pour ramener la confiance dans les rangs des enfants égarés de la République tolérante et solidaire.
C’est un fait : l’armée a accepté le retour de ceux qui ont été à l’origine du chaos dans le Nord et des tueries en masse des militaires. Ce sacrifice n’intéresse nullement les Nations unies qui ont leur agenda loin des aspirations du peuple souverain du Mali.