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Suite à une mutinerie partie de Kati : IBK et Boubou Cissé arrêtés
Publié le mercredi 19 aout 2020  |  Le Pays
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre Boubou Cissé ont été arrêtés hier, dans l’après-midi, par des militaires qui ont commencé une mutinerie depuis le matin. D’autres personnalités ont été également arrêtées par le colonel Malick Diaw et ses éléments.
Mardi mouvementé , c’est tout ce qui peut être retenu. Hier, beaucoup de Katois se sont réveillés par les bruits des tirs. Les militaires se sont révoltés. Ils barricadent d’abord l’entrée de la ville située à une quinzaine de kilomètres de la ville des trois caïmans. Très tôt le matin, les mutins ont arrêté certaines personnalités du pays. Parmi celles-ci, le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Moussa Timbiné, le ministre de l’Économie et des Finances, Mamadou Daffé.

Dans l’après-midi, les jeunes du mouvement contestataire sont entrés dans la danse. Ils se sont réunis au monument de l’indépendance et ont déjà commencé à manifester leur victoire sur le régime IBK dont ils demandent la démission depuis des mois. Vers le petit soir, à 15 heures, militaires et manifestants du M5-RFP fêtaient leur victoire dans la cour de l’ORTM.

A 16heures passées, le Chef de l’État et son Premier ministre Boubou Cissé ont été arrêtés, à la résidence du présidence de la République sis à Sebenicoro, par les mutins. Sous une escorte militaire et suivie par les manifestants du M5-RFP, ils ont été conduits au camp Soundjata Keita de Kati où les attendaient les chefs militaires.

Au moment où nous mettions sous presse cet article, aucune déclaration officielle n’a été faite par les militaires. Par contre, la CEDEAO et d’autres organisations ont dénoncé toute sorte de prise de pouvoir par force .

Il faut noter que les contestataires, des civils bien évidemment, du régime IBK ont saccagé plusieurs biens publics et privés. D’abord, il ont incendié et pillé l’immeuble de Me Kassoum Tapo, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux. Le domicile du fils d’IBK, l’honorable Karim Keita, a été également pillé par les manifestants. L’ancien bâtiment du ministère de l’Économie et des Finances n’a pas été épargné.



Boureima Guindo
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