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Les partis politiques observent la direction du vent
Publié le jeudi 20 aout 2020  |  Nouvelle Libération
Election
© aBamako.com par A S
Election présidentielle: Le candidat Soumaila Cissé en campagne à Bamako
Bamako, le 21 juillet au stade Modibo Keita. Le candidat de l`Union pour la République et le Développement (URD), Soumaila Cissé était en campagne après deux semaines passées à l`intérieur du pays.
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Elle peut être considérée comme l’image de l’année : l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéïta et son Premier ministre, Boubou Cissé, au milieu d’un groupe de militaires, les amenant à Kati. Ce n’est pas l’image de l’arrestation du président qui nous intéresse, principalement ; mais, celle de son Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, qui a tenu, c’est le moins que l’on puisse dire, à l’accompagner jusqu’au bout. Fidèle jusqu’au bout, il a, nous-a-t-on dit, refusé de partir de chez le président malgré l’insistance de ce dernier. C’est de son propre chef qu’il s’est rendu à Sébénicoro, pour, a-t-il dit, «être avec le président jusqu’au bout, en toutes circonstances». Pas question, selon lui, de se dérober et d’abandonner son père et son président.
Les partis politiques observent la direction du vent

Depuis mardi 18 août 2020, nous vivons, au Mali, la rupture de l’ordre constitutionnel. Sous la pression d’un groupe de soldats, le président de la République a «quitté ses fonctions avec toutes les conséquences de droit. Le gouvernement, l’Assemblée nationale, toutes ces institutions sont, naturellement, dissoutes. Depuis que les militaires ont pris le pouvoir, on attendait une condamnation, en bloc, de ce coup de force de la part des partis politique, des leaders politiques et ceux de la société civile. Malheureusement, pour l’instant, on n’a entendu que le Parena, la Codem et, un peu plus tard, le RPM, condamner la prise du pouvoir par les militaires. Au-delà de ces trois formations, c’est le silence total. Certains comme l’URD ont presque soutenu le coup d’Etat. Aussi, tous se contentent de simples déclarations, personne n’ose prendre, publiquement, la parole. Comme on dit, ils font tous très attention : ils ne condamnent pas, ils ne soutiennent pas publiquement. Ils se positionnent, surveillent leurs arrières et préservent leurs intérêts, simplement.

Le colonel Assimi Goïta est le chef de la junte militaire au pouvoir

Suite aux événements du mardi 18 août, plusieurs noms ont été évoqués comme les potentiels cerveaux ou meneurs de la mutinerie qui a eu raison du pouvoir d’IBK. Ce n’était que des supputations. Le nouvel homme fort du Mali est le colonel Assimi Goïta. Il fait partie des cinq militaires apparus à la télévision nationale ce mercredi 19 août après la déclaration d’Ibrahim Boubacar Keita. Il a été nommé président du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) nom que s’est donné la junte actuellement au pouvoir, au Mali. De nouvelles fonctions que le Colonel Goïta exerce déjà. C’est lui qui conduit à l’instant la rencontre entre les putschistes et les secrétaires généraux des ministères au département de la Défense. Jusqu’à sa nomination à la tête du CNSP, Goïta était à la tête des forces spéciales dans le centre du Mali.

La Rédaction
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