Le Conseil de sécurité des Nations Unies a fermement condamné mercredi la mutinerie qui s'est produite mardi à Kati, au Mali, et qui a conduit à l'arrestation du président malien, du Premier ministre et de plusieurs autres membres du gouvernement par les mutins.
Dans un communiqué de presse, les membres du Conseil ont exhorté les mutins à libérer immédiatement les responsables sans leur faire de mal, et à regagner leurs casernes sans délai.
Ils ont également souligné la nécessité de restaurer de toute urgence l'Etat de droit et d'aller vers un retour à l'ordre constitutionnel.
Les membres du Conseil ont réitéré leur ferme soutien aux initiatives et aux efforts de médiation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à cet égard, et ont exprimé leur soutien aux deux communiqués émis le 18 août par la CEDEAO et à la déclaration du président de l'Union africaine (UA). Ils ont appelé toutes les parties concernées au Mali à faire preuve de retenue et à donner la priorité au dialogue pour résoudre la crise.
Les membres du Conseil ont aussi réaffirmé leur soutien à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et à ses efforts pour stabiliser le pays.
Ils se sont déclarés déterminés à continuer à suivre de près la situation au Mali.
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