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Sécurité intérieure : Première polémique au sein du Gouvernement après l’agression de Dioncounda Traoré
Publié le mercredi 20 juin 2012   |  Le Combat


Dioncounda
© Autre presse
Dioncounda Traoré
Président intérimaire du Mali


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Le gouvernement actuel peut être dispensé de la peine de nous instruire, pas de celui d’informer les populations. L’affaire dite de l’agression contre le Président Dioncounda Traoré n’a pas fini de dérouler. Cheick Modibo Diarra affirme que les enquêtes se poursuivent au niveau des personnes qui n’ont rien fait pour empêcher l’acte…


En cette période de crise sociopolitique, il faut savoir recueillir tous les avis constructifs. Et nous ajouterons même, pour coller à l’actualité, qu’en ce moment où des vents favorables portent les négociations, hier à Ouagadougou, entre le Médiateur et les groupes rebelles, Ançardine apportait son bémol, le gouvernement serait inspiré de surveiller à l’interne les fritures sur les lignes de ses communications. Cela se passait en milieu de la semaine passée et nous nous trompons de n’avoir pas prêté une oreille attentive. Rendant visite aux structures de sa garde nationale, le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile s’interrogeait ainsi à savoir pourquoi les lois de la République resteraient –elles à titre décoratif ? Le général Tièfing Konaté avait bien donné l’ordre de renforcer la sécurité au palais présidentiel à Koulouba dès le 20 mai dernier( ?). A ce qui semble, le GMS n’a pas obtempéré. Mieux, il se veut formel « quelqu’un est passé dire aux éléments de la police de ne pas bouger ».Nuitamment. Alors question : où le général Konaté n’a pas tout dit encore et il ne pourra plus se taire davantage, ou tout ce déballage n’était pas opportun… Après ses paroles sentencieuses, doit-on s’attendre à des actes d’autorité ? Nous le croyons, tant qu’il est dans ce fauteuil comme un parmi « des forces de propositions » et ce dans le grade le plus ancien et dans la fonction la plus élevée… En tant que premier « flic » du Mali, où il est, le général Konaté doit exercer un magistère. IL se voit investi d’un imperium même si on s’amuse à dire souvent que dans la fonction ministre, il ya le terme « minus »…

Ya t-il eu tromperie sur la qualité essentielle d’une sécurité ?

Un corps peut-il être reconnu coupable d’homicides et blessures volontaires ? Pourquoi dit-on que le GMS n’a pas bougé le petit doigt et obéi aux ordres de son ministre le gendarme Konaté ? Pourquoi la gendarmerie elle-même était absente au palais le jour de cette attaque ? La justice s’étant saisie du dossier (est-ce une auto-saisine du procureur ou quoi ?) le premier flic du Mali ne peut lui montrer le chemin à suivre…Imaginons seulement ce que nos deux ministres pourront se dire en aparté lors de leur rencontre au Conseil des ministres, celui de la Sécurité intérieure et celui de la justice ? Quoi ? Par exemple, que les autorités de la transition sont invitées au respect strict de l’ordre, de la discipline, de la hiérarchie…Droit dans ses bottes, le général T. Konaté quand-il parle à l’assistance lève souvent son index au ciel. Le geste parle par lui-même et il nous montre que l’interlocuteur, s’il n’adopte pas un ton véhément, cherche à « assurer le coup de ses propos… ».Le général Tièfing Konaté reste sur son « quant à soi … ».IL ne change pas, quand il est son pareil aurait dit le sociologue A. Touraine. IL n’est rien de pire pour un ministre en uniforme actuellement que de ne pas voir répondre par ce qu’il demanderait avec empressement. Sans doute l’air du temps.

Cependant, les déclarations du général Konaté viennent au moment où le chef du gouvernement est à l’extérieur du pays. Pour un ministre porte –parole du gouvernement, c’est plus formel mais doit-on le rappeler ici qu’une équipe solidaire, c’est une équipe qui se serre les coudes. Nous ne rappellerons pas la « directive » Chevènement qui voulait qu’un ministre sache fermer sa gueule…IL ya que tout grain de sable pourrait modifier l’équilibre d’une montagne aurait dit François Mitterrand. Une chaine de commandement porte à conséquences… Dans l’affaire, Cheick Modibo Diarra n’a rien dit d’autre pour le moment. La bonne question : comment après une telle conduite peut-on gagner en retour les moyens de la force ?

S.Koné

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