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Embargo de la Cedeao sur le Mali : Quels impacts sur l’économie ?
Publié le lundi 24 aout 2020  |  L’Essor
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Les sanctions économiques annoncées par l’organisation intergouvernementale sont à double tranchant. Elles affecteront aussi nos voisins avec les liens commerciaux très étroits
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé, le mardi 18 août, de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes de ses pays membres avec le Mali. L’organisation sous-régionale a également suspendu toutes les relations économiques, financières et commerciales avec notre pays. Cela, pour exiger et la libération immédiate de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta et de son Premier ministre et le retour à l’ordre constitutionnel.

En application de cette décision, le gouvernement ivoirien a instruit la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali, à compter du mardi 18 août, jusqu’à nouvel ordre. Ces décisions des autorités ivoiriennes ne sont pas sans conséquences sur notre économie et nos populations qui souffrent le martyre à cause des crises qui nous accablent. «Si l’embargo de la Cedeao perdurait, amplifié par d’éventuelles sanctions de la communauté internationale, ce sera dramatique pour un pays enclavé comme le Mali», prévient l’économiste et spécialiste en analyse stratégique, Cheickna Bounajim Cissé.

Pour cause, 90% des produits manufacturés qui sont consommés au Mali sont importés, argumente l’économiste. En la matière, le corridor ivoirien est stratégique puisque prépondérant. La Côte d’Ivoire représente près de 40% du PIB de l’Uemoa, ajoute le conseiller du directeur général de la Banque internationale pour le Mali (BIM-SA).

ALLÈGEMENT DES MESURES

Les conséquences induites par la suspension des flux financiers pourraient être catastrophiques pour une économie malienne faible et extravertie, analyse l’expert. Pour lui, le système financier local risque de prendre un grand coup qui pourrait lui être «très préjudiciable». Aussi, les transferts des Maliens de l’extérieur vers leur pays pourront ralentir considérablement même si, de façon transitoire, le «marché noir» pourrait prendre le relais avec tous les risques y afférents, poursuit notre interlocuteur.

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