«Kati tèna Bamako la sirantougoun, kouma tè Koulouba ma » c’est-à-dire «Kati ne fera plus peur à Bamako encore moins Koulouba». Son entêtement, son arrogance, son mépris lui ont valu d’être aujourd’hui prisonnier. Loin d’être un démocrate, il est revanchard, rancunier. Arrivé en héros en 2013, il a déçu plus d’un pour partir en zéro. Sa force, la trahison qui, dit-on, retourne toujours contre ses propres auteurs. Du Mali d’abord, nous nous sommes retrouvés avec la famille d’abord. De la lutte contre la corruption, le Mali est devenu un des pays les plus corrompus de la planète. Finalement, l’histoire a donné raison au Président Alpha Oumar Konaré qui a averti le peuple malien : «IBK est un bon exécutant mais un piètre dirigeant.»
Avançons pour un Mali nouveau en fermant cette page sombre de l’histoire du Mali d’IBK et son clan. La vie étant faite de leçons, ce passage d’IBK doit servir de leçons à toutes celles et à tous ceux qui veulent briguer un mandat électif au Mali. Des maires, des députés entre autres jusqu’au président de la République, le peuple ne va plus et ne doit plus se laisser berner par des hypocrites, des affairistes, des démagogues, des incapables qui ne pensent qu’à eux et leurs proches.
Boua ya fili, Kati ya tah (IBK a jeté, Kati a pris). En prenant, Kati doit tracer les sillons de la transparence, de l’égalité, de l’unité, de la justice pour un Mali UN et INDIVISIBLE. Pour cela, il faut des hommes crédibles, honnêtes, courageux et engagés. Alors, qu’ils sachent qu’ils n’ont pas droit à l’erreur, à l’échec et que le peuple qui, depuis des années (dans toutes les sphères de la nation) se bat pour un Mali de dignité, d’honneur et du bonheur commun, les observe et ne va pas les laisser briser son élan de renouveau.
Alors que Dieu nous préserve d’un autre président fainéant, voyou comme IBK. Ceci ne sera possible que si la jeunesse accepte de faire des sacrifices en sachant que «Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.»