Le conseil supérieur de la fonction militaire s’est réuni le 17 aout 2020 à la Direction de la Justice militaire.
La cérémonie qui a duré 5 jours a démarré sous la présidence du ministre de la Défense des Anciens combattants, et d’autres militaires qui travaillent dans les différents états-majors.
Le but de l’organisation de cette réunion était l’amendement attendu sur des projets de texte concernant l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires. Ces textes concernent les conditions de vie des militaires au quotidien et leurs avancements.
Le colonel Oumar N’Diaye, président du conseil supérieur de la fonction militaire, dit que ces textes sont restés longtemps sans une quelconque réponse et il veut que les hautes autorités s’y mettent pour régler cette situation.
Pour sa part, le général de brigade Souleymane Bamba explique aux membres du conseil que tous les problèmes ne peuvent pas se résoudre au même moment et qu’avant de résoudre un problème, des experts doivent d’abord vérifier le contenu avant de le soumettre au ministre.
A noter que le conseil supérieur de la fonction militaire est une institution de concertation des militaires. Il est aussi un organe de proposition qui a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires.
Au lendemain de cette rencontre, mardi 18 août 2020, le régime en place a été renversé à travers un coup d’État militaire.
Journée internationale du souvenir: la MINUSMA rend hommage aux victimes du terrorisme
Dans un message publié à l’occasion de la Journée internationale du souvenir, la MINUSMA adresse un message d’hommage aux victimes du terrorisme dans lequel il évoque le souvenir de toutes les victimes du terrorisme.
« Aujourd’hui nous rendons hommage à toutes les victimes du terrorisme, nous sommes avec celles et ceux qui les pleurent, et ceux qui continuent de souffrir des blessures physiques et psychologiques résultant des atrocités commises par des terroristes », indique-t-on dans le message. Selon la MINUSMA, le terrorisme peut avoir sur ces victimes des effets qui peuvent durer toute la vie.Aux dires de cette mission de stabilisation des Nations unies au Mali, même si elle ne peut pas effacer ces douleurs, ellesera là pour soutenir les familles des victimes en leur rendant justice et en défendant leur droit humanitaire.
Selon la MINUSMA, cette année, les soutiens aux victimes telles que les procédures pénales et les soutiens psychosociaux ont été interrompus et retardés pour cause de la pandémie de la covid-19.Les gouvernements investissent toutes les ressources dans la lutte contre la pandémie.
Beaucoup de cérémonies et commémoration ont été annulées ou tenues en ligne, et les victimes n’ont pas pu trouver réconfort et consolation, précise le même message. Néanmoins, la Minusma estime vital de se souvenir des victimes du terrorisme, et de faire plus pour les aider à guérir et à se reconstruire. Nous devons continuer à appuyer le travail inestimable des associations de victimes, et écouter leur voix pour que les victimes ne soient jamais oubliées, invite la Minusma. L’ONU est solidaire à toutes les victimes, aujourd’hui comme chaque jour, rassure-t-on.
Formation en faveur de 30 survivantes des VBG
Dans le cadre de l’insertion et de la réinsertion socio-économique des victimes de Violences basées sur le genre (VBG), une formation de trois jours, s’est tenue en faveur des 30 survivantes des VBG dans le centre « Djiguiya » d’One Stop Center de la Police nationale. C’était le mardi 18 août 2020 dans la cour du Groupement mobile de Sécurité (GMS). C’était en collaboration avec le Centre d’Étude et de la Coopération internationale (CECI). Cette formation avait pour but d’aider les survivantes des VBG en les soutenant financièrement. Un geste qui va leur permettre de construire une vie sans violence. La cérémonie était présidée par le Contrôleur général Modibo KONATE, représentant du Directeur général de la Police nationale en présence de Mme Maïmouna Dioncounda DEMBELE du CECI et plusieurs autres personnalités.
Protection des civils dans la région de Tombouctou : l’opération Wave II de la Minusma voit le jour
Dans la journée du 10 au 16 aout 2020, la MINUSMA a conduit une opération de sécurisation appelée « WAVE II », lit-on dans une publication de la MINUSMA en début de semaine. Elle concernait les localités de Goundam, Diré et Niafounké. Le but de cette opération était d’anticiper et décourager toute menace contre la population. Les Casques bleus conduisent ce genre d’opération dans toutes les régions afin d’appuyer les forces armées maliennes dans leur mission de sécurisation des personnes ainsi que des biens, précise la même publication sur le site internet de la MINUSMA. Les Casques bleus ont conduit beaucoup de patrouilles et aussi ont échangé avec les autorités et les populations pour la stabilité de la région de Tombouctou, indique la même source. La nouvelle mission de la MINUSMA consistait non seulement à prendre des mesures nécessaires pour le soutien des autorités maliennes dans leur tâche dans le nord et le centre du Mali, mais aussi l’adoption d’une démarche globale et intégrée, précise-t-on.