Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Transition, IBK, sanctions… Où en sont les négociations entre les putschistes maliens et la Cedeao ?.
Publié le mercredi 26 aout 2020  |  L’Informateur
Troisième
© aBamako.com par AS
Troisième rencontre entre la CEDEAO et le CNSP
Bamako, le 24 août 2020 la délégation de la CEDEAO a rencontré pour la troisième fois le comité National pour le Salut du peuple au ministère de la défense
Comment


Un premier round de négociations entre les putschistes et la Cedeao s’est achevé à Bamako le 24 août, sans qu’un accord global n’ait été trouvé au sujet d’une transition. Jeune Afrique vous en dévoile les coulisses.
D’un côté, les hommes forts du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) : son chef, le colonel Assimi Goïta, ses vice-présidents, les colonels Malick Diaw et Modibo Koné, et son porte-parole, le colonel-major Ismaël Wagué.
De l’autre, la délégation de la Cedeao composée de Goodluck Jonathan, médiateur de l’organisation et ex-président nigérian, Kalla Ankourao, ministre nigérien des Affaires étrangères, et Jean-Claude Brou, président de la commission de l’institution ouest-africaine. Le Burundais Pierre Buyoya, représentant de l’UA pour le Mali, était aussi présent.
Une transition d’une année au maximum
Les échanges, qu’un participant décrit comme « assez francs », ont d’abord porté sur la durée de la transition à venir après le coup d’État du 18 août. Selon nos sources, les représentants du CNSP ont en premier lieu proposé, dimanche 23 août, une période de trois ans.
Mais les émissaires de la Cedeao sont restés intraitables. Le lendemain, le CNSP a donc modifié sa proposition, en évoquant cette fois une transition de deux ans. La Cedeao s’y est de nouveau opposée, en rappelant que la durée maximum acceptée par ses protocoles était de douze mois.
Lundi 24 août, alors que ce premier round de négociations s’achevait, aucun accord n’avait donc été trouvé sur ce point.
Qui à la tête de la transition ?
Deuxième point-clé de ces discussions : le choix de la personnalité qui dirigera la transition. Selon nos sources, le patron de la médiation, Goodluck Jonathan, a fait savoir que la Cedeao pourrait accepter la nomination d’un civil ou d’un militaire à la retraite.
Le colonel Assimi Goïta a alors rétorqué que le CNSP souhaitait quant à lui voir un militaire en activité prendre la tête de la transition. Le chef des putschistes a expliqué que l’un des plus grands défis du Mali étant la sécurité, une telle nomination s’imposait.
Aucun accord n’a, là non plus, été trouvé. Si la Cedeao a demandé à ses interlocuteurs de leur soumettre d’autres propositions pour le 25 août, ceux-ci ont demandé du temps, en affirmant qu’ils devaient en discuter « avec les Maliens ».
Un sommet de la Cedeao prévu le 27 ou le 28 août
La réunion virtuelle des chefs d’État de la Cedeao, initialement prévue ce 25 août, a été reportée et se déroulera jeudi 27 août ou vendredi 28 août selon nos sources, la date n’a pas encore été fixée en raison d’incompatibilités dans l’agenda de certains présidents.
Les présidents ouest-africains, qui écouteront au préalable le rapport de Goodluck Jonathan, doivent décider d’un éventuel assouplissement des sanctions prises à l’encontre des putschistes et du Mali.
Le CNSP a insisté, durant les négociations, sur la nécessité d’une levée des sanctions économiques prises par la Cedeao après le coup d’État. Les putschistes ont rappelé qu’ils avaient eux-mêmes été conciliants sur le sort réservé à l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment