La situation sécuritaire en première région est loin d’être sous contrôle. Les groupes terroristes sont devenus, depuis plusieurs mois, très mobiles, par endroits, dans certaines localités à travers des incursions armées.
Une dizaine d’éléments armés en fonction de deux personnes par moto (soit au total une vingtaine d’hommes armés) ont été signalés dans les environs du village de Dampa non loin de la ville de Diéma.
L’alerte a, semble-t-il, été donnée par l’unité de gendarmerie présente dans la zone, laquelle a pris des dispositions pour repousser un éventuel assaut des assaillants. Des détachements de l’armée présents non loin de ce secteur ont également été mis à contribution.
Notons que depuis janvier dernier des mouvements de groupes terroristes sont récurrents dans les environs de Diéma, Kita, Kéniéba et Yélimané.
Certaines localités ont déjà été la cible de ces groupes armés dont Diéma où un gendarme avait trouvé la mort, courant février et deux terroristes abattus.
Face à cette mobilité des groupes armés dans la première région administrative du pays, qui avait été longtemps épargnée, un état d’alerte maximum et d’anticipation s’impose plus que jamais aux forces de sécurité pour enrayer la ménace.