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Levée des sanctions contre le Mali : Le Col Malick Diaw retourné bredouille
Publié le mercredi 2 septembre 2020  |  Le Forum
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© AFP par MALIK KONATE
Le colonel Malick Diaw, vice-président du CNSP, arrive au ministère de la Défense malien pour une rencontre avec les partis de la majorité, le 20 août 2020.
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Levée des sanctions contre le Mali /

Le Col Malick Diaw retourné bredouille

En prélude du dernier sommet extraordinaire de la CEDEAO consacré au Mali, le Col Malick, premier vice-président du CNSP, s’est rendu dans les capitales burkinabè et nigérienne. Ce voyage dans les deux pays voisins visait à expliquer les raisons de l’irruption des militaires sur la scène politique et à rassurer ses interlocuteurs de leur volonté de transmettre le pouvoir à un président démocratiquement élu.

L’émissaire malien n’a pas réussi à convaincre les chefs d’Etat rencontrés qui ont maintenu les sanctions et exigé purement et simplement le départ immédiat des militaires du pouvoir.



Au terme d’une tournée dans la région de Mopti en proie à des attaques djihadistes combinées aux conflits intercommunautaires, le numéro trois du CNSP s’est voulu rassurant : « le moral des troupes est très bon. » Un constant partagé au regard des pertes infligées aux djihadistes la semaine dernière.
Délivrance du certificat négatif covid 19

15 postes opérationnels

Les voyageurs piaffent d’impatience. Dix à quinze minutes d’attente dans les rangs grossissants d’heure en heure sont jugées longues. Quinze postes de prélèvements sont présentement opérationnels et le test prend deux à cinq minutes tout au plus. Les tests positifs à la covid 19 sont référés au district sanitaire de résidence des personnes infectées qui sont automatiquement prises en charge.

La délivrance du certificat négatif à la covid 19 intervient seulement le lendemain à midi. Une grosse performance en comparaison aux pays voisins où la délivrance a lieu 72h après le test.

L’Institut national de recherche en santé publique (INRSP) demeure la seule structure au Mali habilitée à délivrer le précieux sésame aux voyageurs, certes en étroite collaboration avec d’autres laboratoires.

Chaque jour 300 à 700 voyageurs désireux de se rendre à l’étranger font le test.

Tiéguena

Un nigérien mort noyé

Sous une pluie diluvienne qui s’abattait jeudi sur le village jouxtant Dialakorobougou – sur la route de Ségou – deux marchands ambulants se sont lancé dans la traversée de la rivière en voulant regagner leur lieu d’hébergement. L’un réussissait sans encombre, l’autre, dont une des chaussures était emportée par les flots, s’était baissé pour la récupérer. Mal lui en prenait, d’autant plus les vagues l’enveloppaient, le faisaient disparaître de vue.

Les recherches lancées subitement n’ont rien donné. Il a fallu attendre le lendemain, à la faveur de la baisse du niveau d’eau, pour découvrir le corps inerte, près du lieu où le jeune homme avait été vu la dernière fois avant de sombrer.

Ce passage est réputé dangereux pendant juillet et août, deux mois très pluvieux au Mali. Plusieurs vies y ont été englouties, parfois dans la fine fleur de l’âge. Nombreux passants préfèrent prendre ce raccourci que de faire le grand détour conduisant au petit pont qui enjambe la rivière dont les eaux ont fortement monté ces dernières semaines.

Le ressortissant nigérien vendait des chapelets, des parfums et des breuvages sensés tonifier les muscles.

Chérif Madani Haïdara – Bandiougou Doumbia

Fument le calumet de la paix

Fin de brouille entre le célèbre prédicateur Chérif Ousmane Madani Haïdara et son ancien disciple Bandiougou Doumbia. Le premier a accepté les excuses du second.

A l’origine de la tension, Bandiougou Doumbia insinuait que son ancien maître doit son fauteuil de président du Haut conseil islamique du Mali à la bienveillance du président de la République d’alors Ibrahim Boubacar Keïta.

Le prédicateur, qui n’était pas dans une posture de revanchard, avait sollicité et obtenu la grâce présidentielle à son ancien disciple reconnu coupable d’injures publiques et de menace de mort proférées contre la famille présidentielle.

Etat-major général des armées

Le général Oumar Diarra installé

Nommé vendredi chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Oumar Diarra précédemment chef d’Etat-major de l’armée de terre, avait été arrêté en même temps que plusieurs hauts gradés de l’armée le 18 août dernier aux premières heures du renversement du président IBK. Pas pour longtemps, puisque quelques jours plus tard, il est relâché et promu à la tête de l’armée malienne. Il a désormais la lourde tâche d’huiler la machine de guerre, de conduire des opérations victorieuses sur le terrain.

Égrenage du coton

7 usines sur 18 seront ouvertes

Les effets du boycott de la culture du coton se font lourdement ressentir sur la campagne d’égrenage en cours de préparation. Sur un parc de 18 usines d’égrenage, seules 7 vont démarrer. La Compagnie malienne de développement textile (CMDT) misait sur une production de 800.000 tonnes de coton-graine, avant le mot d’ordre de boycott des cotonculteurs. Selon les calculs, la production va tomber à 350.000 tonnes.

Cotonculteurs et gouvernement sous le régime déchu d’IBK ne sont pas parvenus à accorder leurs violons sur le prix au producteur fixé à 250 F le Kg contre 275 F précédemment. Les premiers exigeaient le maintien de l’ancien prix, à savoir 275 F CFA.

Administrateurs civils

Suspension de grève

Suite à la rencontre avec le Comité national de salut du peuple (CNSP) au pouvoir depuis le renversement du président IBK, les administrateurs ont décidé de sursoir à leur mot d’ordre de grève devant démarrer lundi.

Les revendications posées sur la table du gouvernement dissout sont deux ordres : financier (salaires, primes, indemnités) et sécuritaire (protection des administrateurs dans l’exercice de leur fonction).


Les supputations vont bon train :

Karim Keïta en Côte d’Ivoire ?

Le fils du président déchu a réussi à passer entre les mailles du filet, contrairement à ce que nous écrivions dans une de nos parutions. Les supputations vont bon train sur le pays d’accueil de l’ex- fiston national. Certains estiment qu’il aurait élu domicile au Burkina Faso, d’autres par contre pensent qu’il se serait réfugié en Côte d’Ivoire. De toutes façons, même ayant fui au Burkina, il serait facile pour lui de gagner le pays d’Houphouët Boigny où réside présentement sa mère. L’ex-première dame assistait aux obsèques du défunt premier ministre ivoirien Mamadou Gon Coulibaly quand est survenu la chute de son mari.

Sébénicoro

IBK en résidence surveillée

Comme annoncé dans notre dernière livraison, suite aux discussions engagées avec les émissaires de la CEDEAO dépêchées dans notre pays dans le cadre de la résolution de la crise, le CNSP avait pris l’engagement d’assouplir les conditions de détention du président déchu, en le plaçant en résidence surveillée. C’est chose désormais faite depuis le milieu de la semaine dernière.

Ville de Gao

Les pieds dans l’eau

Gao a eu sa douche. Des fortes précipitations se sont abattues sur la ville entre vendredi et dimanche. Le spectacle est désolant : des habitations effondrées et une flopée de sinistrés dont le nombre demeure ignoré à présent. La cité des Askia souffre durablement d’insuffisance de caniveaux et de collecteurs, du reste bouchés par endroit, rendant difficile l’évacuation des eaux de ruissellement.

Les prévisions météo ne sont point favorables. Des averses sont attendues dans les jours à venir.
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