Le constat est de Drissa Berthé, secrétaire général du ministère de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de lEntreprenariat national.
Les membres du Groupe consultatif national pour la microfinance (GCNM), se sont réunis pour la 2ème fois au titre de lannée 2020, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Promotion de lInvestissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de lEntreprenariat national, Drissa Berthé. Cela aux fins dexaminer et valider le projet des termes de référence de létude pour lévaluation finale du plan dactions 2016-2020 de la politique nationale de développement de la microfinance et lélaboration du plan dactions 2021-2025. Cétait le jeudi 3 septembre dernier dans la salle de conférences dudit ministère, en présence de lensemble des membres du GCNM, ainsi des représentants des partenaires techniques et financiers du projet.
Cet exercice périodique sinscrit dans le cadre du dispositif mis en place pour un meilleur pilotage de suivi-évaluation du plan dactions de la politique nationale de développement de la microfinance prévu au cours des dernières années de mise en uvre, réaliser lévaluation finale du document et lélaboration du plan dactions pour la période 2021-2025.
Dans son discours douverture des travaux, le secrétaire général du ministère en charge de la Promotion de lInvestissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de lEntreprenariat national a rappel& quau Mali, la microfinance demeure encore de nos jours, un précieux outil pour les décideurs dans la quête permanente de réduction de la pauvreté et de lamélioration de linclusion financière. Avant de noter avec satisfaction que grâce aux appuis accordés aux Systèmes financiers décentralisés (SFD) et aux structures dencadrement, avec le concours des principaux partenaires du secteur, loffre de services financiers sest diversifiée et le secteur se porte mieux. Cependant, selon Drissa Berthé, malgré ces résultats, beaucoup de défis restent à relever. Au nombreux desquels, il a cité entre autres : le problème de gouvernance ; linadéquation des Systèmes dinformation et de gestion (SIG) ; la faible capacité à fournir des services adaptés à la clientèle ; les moyens dintervention limités des structures dencadrement du secteur et la diminution des ressources financières et le coût élevé du crédit.
Au regard de limportance de la rencontre, le secrétaire général du département de tutelle a invité les participants à un examen critique du projet des termes de référence soumis à leur approbation, afin den améliorer la qualité. Il a réitéré ses remerciements aux PTF notamment le FIDA, la Coopération canadienne, la Coopération danoise, allemande, luxembourgeoise, française, la BID et la Banque Mondiale qui accompagnent le Mali dans son élan de redressement de son économie.
Rappelons que le Groupe consultatif national pour la microfinance, comme son nom lindique est un organe consultatif créé auprès du ministère en charge de la promotion de la microfinance. Il a pour missions lorientation, le pilotage et le suivi du développement de la Microfinance au Mali.