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Transition malienne : Pourquoi le CNSP doit mettre fin à la création des clubs de soutien ?
Publié le lundi 7 septembre 2020  |  Arc en Ciel
Cérémonie
© aBamako.com par AS
Cérémonie de sortie de la 41è et 42è promotion de l`Ecole Militaire Interarmes (AMIA)
Koulikoro, le 04 Septembre 2020, le président du CNSP, Assimi Goita a présidé la cérémonie de sortie de la 41è et 42è promotion de l`Ecole Militaire Interarmes (AMIA).
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A notre connaissance, jusqu’à preuve du contraire, nous croyons que le Cnsp est arrivé pour mettre fin au « Koteba national » qui a foutu le Mali dans une merde indescriptible. Mais, à l’allure où vont les choses, nous craignons que cette transition ne soit le règne des grands escrocs de la république qui ont collaboré avec tous les régimes du Mali et qui ont souvent mis les leaders en erreur, en les poussant à développer un culte outrancier de la personnalité. Ne pas dénoncer la création de multitude clubs de soutien au CNSP, cache mal une complicité qui ne dit pas son nom.
Pour se donner les moyens de travailler en toute sérénité, le CNSP doit rapidement se démarquer de tous ces laudateurs qui font le siège de Kati, comme des désœuvrés. Pires que des charognards, certains maliens, sans dignité et sans honneur, mais surtout avec qui aucun changement n’est possible, ont abandonné toutes activités à Bamako, pour faire le pied de gru à Kati. Et, malheureusement, on a l’impression que certains arrivent, on ne sait par quel moyen ou secret, à se faire entendre par les militaires du CNSP.

Le CNSP a l’obligation de dire la vérité à certains maliens. Et, cela devra commencer par l’interdiction formelle de créer des structures pour les soutenir. En principe, quand on a pour seul agenda le Mali, on devait pouvoir se passer de tous ces laudateurs, qui ne cherchent qu’à vivre grâce aux mamelles de l’Etat. Et, surtout qu’ils sont pires que des prostitués en fin de carrière et n’ayant aucun charme à revendre, tant on les a vu dans des gymnastiques innommables, il y a peu de temps, pour se faire des places au soleil.

Pour rappel, où sont passés les milliers de clubs de soutien à Amadou Toumani Touré ? Que dire des clubs de soutien à Amadou Haya Sanogo et au CNRDRE. Et, plus récent. Malin sera celui qui pourra nous dire le sort qui a été réservé aux milliers de clubs de soutien à IBK et à Karim Keita, en si peu de temps.

Nous sommes persuadés que le changement du Mali commencera par celui de certains maliens, qui sont partout et nulle part, mais comme du bouillon dans toutes les sauces. Donc, le CNSP, dans tous ses actes au quotidien doit avoir à l’esprit qu’aucun changement n’est possible tant que l’Homme malien n’aura pas changé. Et, un premier pas devait être la suppression de ces nombreux machins de clubs de soutien qui tranche avec toute bonne moralité, qui en réalité ne soutiennent aucune cause que la pauvre marmite de leur président fondateur qui ont Judas et Simon Pierre au corps et dans l’esprit.

Souvenons nous que c’est Judas, l’apôtre en qui Jésus a fait confiance, en le choisissant comme le gardien de la bourse collective qui a indiqué aux autorités juives où on pouvait facilement l’arrêter : la nuit, au jardin des Oliviers. Et, pire mieux que ça, il l’a trahi contre 30 pièces d’argent, en le désignant aux soldats, en l’embrassant.

Mais, selon l’évangile, Jésus n’était pas naïf. Il connaissant ses apôtres. Et, c’est ce qui l’a amené à clairement dire à Simon Pierre, que : « le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois ». Chose qui fut faite.

Revenons à nos moutons : Les escrocs qui créent des clubs de soutien au Mali. IBK et son fils Karim Keita ont été reniés par leurs laudateurs plus de 10 000 fois, dans la nuit du 18 au 19 août 2020, avant que le cop n’ait eu le temps de chanter.

Donc, le CNSP doit se méfier de ses milliers de laudateurs qui ne seront que sources d’ennuis, parce qu’ils aspireront tous et toutes à se faire entretenir au détriment du trésor public. Et, par conséquent, il doit rapidement se démarquer de ces initiatives qui sentent la filouterie, avant d’être accusé d’être l’instigateur de leur création.

Assane Koné
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