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Semaine noire pour le Mali et la France : Au moins 10 FAMA tués dans une embuscade Deux soldats français tués par un engin explosif à Tessalit
Publié le lundi 7 septembre 2020  |  Le Combat
Obsèques
© aBamako.com par A S
Obsèques des militaires décédés à la suite de l`attaque de Nara
Kati, le 06 Septembre 2020, se sont déroulées les obsèques des militaires décédés à la suite de l`attaque de Nara.
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Une dizaine de soldats maliens ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi dans une embuscade dans la région de Guiré (centre), une zone proche de la frontière mauritanienne où sévissent des groupes djihadistes armés, selon les sources sécuritaire et locale.




Le « bilan provisoire actualisé de l’embuscade de Guiré est de 10 morts, dont un sous-lieutenant, des rescapés retrouvés et quatre véhicules brûlés, une ambulance emportée », indique un rapport interne du ministère de la Sécurité. « On a compté 10 morts, dont un sous-lieutenant », a confirmé un élu de la localité.

Les soldats tombés ont été inhumés hier, dimanche 6 septembre 2020, en présence du Président du CNSP, Assimi Goïta, des autorités militaires et administratives.

Au lendemain de cette attaque terroriste contre les FAMA, deux militaires de la force française au Sahel Barkhane ont été tués et un grièvement blessé samedi 5 septembre au matin par une bombe artisanale dans le nord du Mali.

Dans un communiqué de la présidence française, il est annoncé « la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé (…) lors d’une opération » dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali.

« Les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge », a précisé peu après l’état-major des armées françaises. Deux ont succombé à leurs blessures, et « l’état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé ».

Le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées françaises, a expliqué que les hussards, membres d’un régiment déployé depuis le 3 juillet dernier, étaient morts « au combat », lors d’ « une opération de contrôle de zone à proximité de leur base de déploiement ». « C’est une opération de contrôle de zone tout à fait habituelle, qui nous permet de dénier à l’ennemi toute possibilité d’accès libre dans la région. »

Bourama Kéïta

LE COMBAT
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