Contrairement à l’allègement des sanctions que l’on attendait de la part de la CEDEAO à l’endroit de notre pays, les dirigeants ouest africains ont durci le ton avec un ultimatum. Outre le maintien des sanctions d’ordre économique déjà prises, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) dispose désormais d’une semaine pour céder de la place à un président et un premier ministres civils qui conduiront une transition de 12 mois au plus. En claire, les militaires putschistes se doivent d’évacuer le plancher d’ici le 15 septembre ; et d’ici-là exigence leur est faite de se trouver des remplaçants civils. Au cas échéant, l’organisation sous régionale ouest africaine devra passer à une étape supérieure de ses sanctions.
"Le président de la transition et le Premier ministre de la transition devront être désignés au plus tard le 15 septembre 2020", a affirmé le président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Brou, qui avait auparavant précisé que la transition devait être "dirigée par un président et un Premier ministre civils pour une période de 12 mois". C’est l’information majeure issue du sommet d’hier qui a aussi passé la présidence tournante de la CEDEAO au Ghana du président Nana Akufor ADDO.