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Mali : Les ex-ministres et députés du Mali sommés de ramener les véhicules de l’État avant ce soir
Publié le mardi 8 septembre 2020  |  Le Pays
L`Assemblée
© aBamako.com par AS
L`Assemblée Nationale vote une résolution à la crise sociopolitique
Bamako, le 18 Juin 2020. l`Assemblée Nationale du Mali a adopté une résolution en vue de décrisper le climat sociopolitique.
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Dans un communiqué signé le 6 septembre, le comité national pour le salut du peuple n’a pas hésité de sommer les anciens ministres et députés de la République du Mali. En clair, ces ministres et députés sont appelés à remettre les véhicules de l’État.
Quant aux députés, en plus des véhicules, ils sont appelés à ramener les macarons. Ils ont appelés à rendre ces biens publics au plus tard ce mardi 8 septembre à partir de 08h comme délai de rigueur. Les dépôts sont effectués à la direction générale de l’administration des biens de l’Etat (DGAB).

Le président du CNSP au Haut conseil islamique du Mali

Une délégation du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), avec à sa tête le Colonel Assimi Goita a effectué une visite de courtoisie, le samedi 05 septembre 2020, aux leaders religieux au Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM).

Le président du CNSP le Colonel AssimiGoita, a souligné qu’il est venu chercher des bénédictions auprès du HCIM pour le travail que le Comité a entamé. Et pour qu’ensemble on puisse avoir un Mali nouveau, insiste le président du CNSP.

Selon Le Secrétaire Général du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) Mamadou Diamoutani, cette période est un défi pour tous les Maliens et que tout un chacun doit jouer pleinement sa participation pour relever ce défi. Il a souligné qu’une commission a été mise en place au HCIM pour réfléchir sur la question de la transition à travers la concertation nationale.

Le vice-président du HCIM, Ibrahim Kontao appelle à l’apaisement et tient à ce que tous les fils et toutes les filles puissent se mettre ensemble pour le problème commun du Mali. Le HCIM est prêt à tout moment pour jouer sa participation pour la réussite de cette mission a-t-il conclu.

Le couvre-feu levé depuis dimanche dernier

Instauré au lendemain du renversement du régime Ibrahim Boubacar Keita, le couvre-feu vient d’être levé par les nouvelles autorités du pays. Le quotidien Le Pays a appris ladite décision à travers un communiqué du CNSP rendu public le dimanche dernier, jour où le couvre-feu a été levé. Le CNSP a, par ailleurs, rassuré que tous les dispositifs sécuritaires habituels seront renforcés sur l’ensemble du territoire national.

Gao : La concertation nationale propose dix-huit mois de transition avec un militaire comme Président

Lors de l’atelier régional de la concertation nationale sur la transition tenuele samedi 5 septembre 2020 dans la cité des Askia, les participantsproposent dix-huit mois de transition. Ils optent pour un militaire pour diriger cette transition. Les thèmes sur la concertation nationale ont été traités par trois groupes. Les différents thèmes entaient, entre autres : la feuille de route de la transition, l’architecture et l’organe de la transition et la Charte de la transition.

Quant à ladite rencontre, elle était présidée par le gouverneur de la Région de Gao, le général SidikiSamaké.Pour le bon déroulement des travaux, une commission a été mise en place dont deux vice-présidentes et deux rapporteurs sont à la tête.

Les participants à la concertation régionale souhaitent qu’au moins 10 représentants ayant participé aux concertations régionales de Gao se présentent aux concertations nationales prévues à Bamako le 10 ,11 et 12 septembre.

Concertations régionales sur la Transition au Mali : Kayes pour un nouveau Mali

Le samedi 5 septembre 2020 a eu lieu la concertation régionale dans la salle de conférence de la Délégation régionale de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) de Kayes.

La population kaysienne a souhaitée la construction d’un nouveau Mali et la cérémonie était présidée par le gouverneur de la région, Mahamadou Zoumana Sidibé. Les points soulignés lors de cette rencontre sont entre autres : la désignation d’une personnalité intègre pour diriger le Mali et qui sera assisté d’un vice-président, la formation d’un gouvernement de 20 membres au plus, l’organisation d’une transition allant de 18 mois à deux ans au plus, la réduction de la charge des institutions de la République, la suppression de la Haute Cour de Justice et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), la mise en place des délégations spéciales dans les communes où il n’y a pas eu d’élections communales et dans les instances dont les membres sont en fin de mandat.

Certains ont proposé aussi qu’on interdise aux membres de la transition de se présenter aux élections.

Après la cérémonie officielle d’ouverture, trois groupes ont été formés pour examiner les trois projets de la Transition (Grands axes de la feuille de route, architecture et organes, Charte) et les amender. Les participants ont validé les Termes de référence (TDR) de l’organisation d’une concertation nationale sur la transition au Mali.

Ils ont aussi eu l’opportunité de faire des recommandations par rapport aux préoccupations de la région de Kayes. « Il s’agit de valider le document. Mais, il faut, également, faire part des préoccupations régionales. A partir d’une évaluation, nous avons tenu notre concertation régionale. Les Maliens peuvent s’assurer que leurs recommandations seront suivies. Les gens seront obligés de travailler », a expliqué le gouverneur de la Région de Kayes. Il ajoute :« Il s’agit de valider le document. Mais, il faut, également, faire part des préoccupations régionales. A partir d’une évaluation, nous avons tenu notre concertation régionale. Les Maliens peuvent s’assurer que leurs recommandations seront suivies. Les gens seront obligés de travailler »

Certains participants ont estimé que le travail était complexe et qu’on devait leur permettre d’aller au-delà de la validation des TDR, car les populations aspirent à une nouvelle ère, afin que le Mali puisse retrouver sa place d’antan dans le concert des nations.

Pour eux, la Transition doit gérer l’essentiel pour qu’on puisse aller vers un pouvoir civil. La Région est préoccupée par la relance du transport ferroviaire, l’apport des mines au développement local, les problèmes de route, l’esclavage, parmi tant d’autres.

Rassemblées par la Rédaction
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