Lors des travaux de l’atelier de validation sur les Termes de référence (TDR) de la concertation nationale, sur les projets de feuille de route, d’architecture des organe et de Charte de la Transition, samedi et dimanche, en prélude aux assises nationales sur la mise en place de la transition au Mali, les participants des Régions de Mopti, Ségou, Tombouctou, et Koulikoro ont, tous, proposé un gouvernement composé de civils et militaires dont les compétences sont avérées a constaté l’AMAP.
Ils ont, également, demandé la mise en place d’un organe législatif/consultatif pour contrôler les actions gouvernementales qui sera composé de membres de la société civile, des collectivités et des forces de défense et de sécurité.
Dans les Régions de Mopti, Ségou, Tombouctou, et Koulikoro, les forces vives ont, aussi, suggéré la mise en place d’une Assemblée constituante composée de militaires, de représentants des partis politiques, de la société civile, de la diaspora et des autorités religieuses et coutumières. Dans toutes ces régions, les participants ont proposé, soit un président civil, soit militaire.
A Mopti (Centre), en plus des propositions en lien avec les thématiques, les forces vives de la Région ont recommandé de prendre en compte les résolutions et recommandation issues de la Conférence d’entente nationale et du Dialogue national inclusif (DNI), la finalisation et l’adoption de la stratégie nationale de stabilisation du Centre et son plan d’action, enfin l’application de la loi sur le genre, la politique nationale genre et son plan d’action.
La Région de Ségou (Centre) a préconisé la révision de la Constitution et de la loi électorale, l’organisation des élections générales communales transparentes et crédibles, la relecture de l’Accord d’Alger, le maintien de la sécurité sur l’ensemble du territoire, l’amélioration de la gouvernance politique et administrative, la résolution de la crise scolaire. Au niveau de la Charte, l’atelier a recommandé la mise en place d’une transition d’une durée minimum de 12 mois à 3 ans maximum, l’interdiction aux membres des organes de transition de se présenter aux élections générales et la réduction du train de vie de l’Etat.
Par contre, à Tombouctou (Nord), les participants ont souhaité une transition de 18 mois, sans pouvoir se mettre d’accord sur le choix du président. Cependant, ils ont proposé un Premier ministre technocrate à la tête du gouvernement transitoire.
A Koulikoro (Centre-Ouest), les participants ont validé un président civil (personnalité neutre n’ayant pas une double nationalité), un vice-président militaire et un gouvernement de mission de 25 membres, dirigé par un technocrate civil, conformément aux conclusions du DNI. Ils opté pour une durée de 24 mois.
Par ailleurs, la Région de Koulikoro a élaboré une feuille de route axée sur la sécurité, l’éducation, les réformes, les élections et la justice.
On rappelle que les concertations, proprement dites, se tiendront les 10-11-12 au Centre international de conférence de Bamako (CICB).