Destiné à l’extraction minière, le camion chargé de nitraté d’ammonium s’est renversé en fin de semaine dernière à Samé, sur la route de Kati. Ravivant les craintes d’un scénario à la Beyrouth. Les habitants ont en mémoire les images terrifiantes de la catastrophe survenue au Liban.
L’acheminement des cargaisons de nitrate d’ammonium au Mali avait suscité un début de polémique. Le ministère des Transports s’était fendu d’un communiqué indiquait que « le transport de ce produit, qui est une commande habituelle des sociétés minières pour les besoins d’utilisation dans les carrières, est fait en parfaite conformité avec les règles de transport de marchandises dangereuses : confinement propre, discrimination avec d’autres produits sur le même espace et entreposage sur une plate forme à l’air libre. »
Fabriqué dans les pays industrialisés, ce produit est majoritairement utilisé pour la fabrication d’engrais, mais sert également à la création d’explosifs destinés au secteur minier et aux travaux publics.