Gourma malien : Démantèlement d’un important plot logistique des terroristes

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Publié le mercredi 9 septembre 2020 | L’Essor

© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou

Au cours d’une opération de contrôle de zone dans le Gourma malien, une compagnie de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) a découvert, le 26 août dernier, un important plot logistique des Groupes armés terroristes (GAT). Le communiqué de cette organisation qui rapporte l’information énonce qu’ «en progression vers la ville de Kobou (Mopti), un échelon tactique interarmes (ETIA) malien de la Force conjointe a été pris à partie par plusieurs terroristes».

Après quelques échanges de tirs, les assaillants ont choisi de fuir le combat, abandonnant derrière eux une vingtaine de motos, des moyens de communication et une importante quantité de carburant.

Dans cette région où les GAT sont nombreux, cette tactique d’évitement est illustrative d’un rapport de force défavorable et d’une certaine désorganisation de la horde de terroristes. La Force conjointe du G5 Sahel démontre, quant à elle, une bonne capacité de mobilité en cette saison des pluies. «En effet malgré des conditions météorologiques difficiles et des axes dégradés, l’ETIA a su mener à bien cette mission jusqu’à Kobou», informe le texte.

Par le contrôle de zone, la Force conjointe contribue au retour progressif de l’État dans la zone des trois frontières, ajoute le communiqué. Cette action s’inscrit, selon la même source, dans le cadre de l’opération «SAMA», conduite depuis plusieurs mois par le poste de commandement conjoint de Niamey.

Rappelons que la Force conjointe du G5 Sahel du G5 Sahel est une force régionale qui a pour mission de lutter contre les terroristes dans les régions frontalières communes aux pays membres de l’organisation régionale en étroite coordination avec toutes les forces nationales et Barkhane. Elle est forte de plus de 5.000 hommes répartis en sept bataillons.

Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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