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CEDEAO: l’ amère pilule de l’ultimatum
Publié le mercredi 9 septembre 2020  |  Info Matin
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© Présidence de CI par DR
Cérémonie solennelle d`ouverture du 57ème Sommet ordinaire de la CEDEAO
Cérémonie solennelle d`ouverture du 57ème Sommet ordinaire de la CEDEAO, à Niamey (Niger), ce lundi 07 septembre 2020
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Faut-il se plier à l’ultimatum de la CEDEAO avant le 15 septembre ? Apparemment non du côté de Bamako où l’ultimatum ne semble pas visiblement passer ! Ou, du moins, sur la toile où le débat a été très houleux entre les internautes dès l’annonce des conclusions du 57è Sommet de la CEDEAO qui oblige la junte à désigner un Président et un Premier ministre civils avant le 15 septembre 2020. Si certains se montrent modérés et compréhensifs avec l’organisation sous-régionale, la majorité des internautes dénonce une ingérence et accuse les Chefs d’Etats africains de collaborer avec l’ancienne puissance coloniale.


Voici votre Facebookan du jour !

Drissa Sanogo : en imposant une date butoir, la CEDEAO se substitue au Peuple malien. Un message clair du M5-RFP&CNSP à l’endroit de la CEDEAO est nécessaire.

Jean Paul Kako : la CEDEAO ne gouverne pas le Mali. Elle n’a rien à imposer au peuple malien souverain qui doit décider sur la formule de sa transition. C’est la France qui est derrière ce coup de force via ses préfets, ce syndicat de Dictateurs de la CEDEAO.

Abibatou Daou : Nous sommes souverains, la CEDEAO ne peut pas décider à notre place. Nous voulons une transition dirigée par les militaires pendant le reste du mandat d’IBK.

Bréhiman Sanogo : Nous n’avons pas le choix si nous voulons être francs avec nous-mêmes. On ne peut aimer une chose et son contraire. C’est souverainement que nous avions souscrit à la charte de la CEDEAO. Cette souveraineté nous oblige à respecter nos engagements. Pas d’insultes, c’est mon point de vue.

Oumar Traore : Non pas du tout ! Même si nous avions l’intention de nommer un président avant le 15 sept, il faut repousser la date pour montrer à la CEDEAO que seuls les Maliens ont le pouvoir de décision sur le Mali !

Vieux Konde : Jamais. La CEDEAO commence à entamer sa légitimité aux yeux des Maliens. Un ramassis de vieillots à la solde du néocolonialisme français. Nous déciderons de notre destinée quoiqu’il nous en coûte.

Aly Sow : La CEDEAO doit comprendre que seuls les Maliens peuvent décider si on doit choisir un civil ou militaire pour la transition et non ce qu’eux ils veulent, qu’il nous laisse tranquille vraiment.

Soumaila Traoré : Il ne faudrait pas d’ailleurs que la CEDEAO nourrisse chez les Maliens le sentiment anti-Cedeao de par leur comportement anti-malien.
Pourquoi se plier à une soi-disant organisation qui ne sert à rien que de nous créer des ennuis et freiner notre avancée. Leur agenda ne fonctionnera pas au Mali. Les 6 présidents n’ont pas réussi à faire plier le peuple au Mali ici et c’est à l’extérieur qu’ils vont nous faire plier ? Bon Dieu.

Oumar Konate : La CEDEAO ne peut pas décider à la place des Maliens. Alors, soit ils accompagnent le peuple, soit ils ferment leurs gueules d’escrocs. On n’est pas soumis.

Abdoulaye Sogoba : Bonjour à tous les Maliens et Maliennes ! Je vous dis une chose, le Mali c’est pour les Maliens et non pour la CEDEAO ; c’est à nous de voir à notre manière.

Oumar Diallo : De toute façon, même si on décide de se plier aux exigences de la CEDEAO, comment désigner le président de la transition ? Si on le fait par consensus, l’ordre constitutionnel n’est pas respecté… Si on veut coûte que coûte appliquer la constitution, le prochain président doit être celui de la Cour constitutionnelle ou de la Cour suprême… Ko CEDEAO Ka ou Djo an Ka Domai. Ce n’est techniquement pas possible, nous n’allons pas céder le pouvoir à un civil. Nous voulons un Mali nouveau.

Almoustapha Maiga : Pourquoi le syndicat des chefs d’État veut nous soumettre à son diktat ? Pourquoi ils ne répondent pas aux besoins des peuples (la sécurité, l’éducation, le chômage des jeunes) ?

Bakari Diarra : Les Maliens doivent se concerter d’abord pour se situer. Et après les concertations, on verra si c’est un civil ou un militaire qu’il nous faut. La CEDEAO doit accompagner le Mali et non imposer ses choix. Merci

Djibril Dembele : Où est la fierté des Maliens ? Tous les vrais patriotes maliens doivent décider aujourd’hui de quitter la CEDEAO et le franc CFA. Nos vrais amis africains, asiatiques vont nous aider à sortir de cet embargo illégal.

Nanténéballa Keita : Nous ne sommes pas préoccupés par les exigences de la CEDEAO, ça ne doit en aucun moment être le cas. Tâchons plutôt de nous entendre sur l’essentiel, à savoir designer des personnalités neutres et consensuelles qui vont diriger la transition. Nous avons la chance de réformer en toute transparence tout le système démocratique, politique et de gouvernance du Mali durant cette transition en indiquant clairement la séparation des pouvoirs dans la 4e République !

Bocoum Oumar : Il ne faut pas se tromper de combat qui est de retrouver notre souveraineté pas la CEDEAO. Même ceux qui sont derrière cette CEDEAO qu’ils ferment tout, on s’en fout. Mais le robinet d’Allah personne ne peut le fermer au Mali. Comptons sur Dieu, lui seul peut ; les autres ne peuvent rien. Inch Allah ça va aller ! Résistons !

Du Bois Jean Gérons : Nous, peuple du Mali. Nous sommes un peuple debout, un peuple digne. Nous n’acceptons pas qu’on décide de notre sort. Nous ne recevons pas de leçons de la CEDEAO ni de la France. Le président Alassane a quitté à Paris à la veille du 57e sommet de la CEDEEAO. Qui sait, si la France a transmis un message fort au président ivoirien pour la CEDEAO contre le Mali ? La France veut un civil à la transition. Nous soutenons nos militaires. Ce n’est ni la CEDEAO ni la France qui nous dictent de ceux que les Maliens veulent faire. Les militaires doivent diriger la transition. Je suis d’accord avec le président de la Guinée Bissau, qui a demandé à la CEDEAO de sanctionner les deux présidents ivoirien et Guinéen pour leur 3e mandat.
Il faut que, le Mali, montre à la CEDEAO, que nous sommes un peuple debout et non un peuple résigné.

Moussa Moré Traoré : à mon humble avis, le Mali doit accepter les propositions de la CEDEAO, car on n’a pas le moyen de faire un bras de fer avec eux. Pendant 60 ans, le Mali n’a pas travaillé, tout ce que nous consommons vient de l’extérieur. Sur le plan géopolitique, on est entouré par des pays qui sont presque dans la difficulté, c’est-à-dire sécuritaire. Laissons notre fierté de côté et acceptons les propositions de la CEDEAO. On a urgemment besoin d’argent.

Sylla Hamadou : ces vautours et ces assoiffés du pouvoir ne défendent que leur intérêt et celui de la France. Seuls les Maliens doivent s’unir et choisir la bonne personne sur qui la France n’aura aucune influence. Le Mali est un pays souverain et on ne doit pas nous plier à la demande de ces marionnettes

Source : INFO-MATIN
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