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Pour une transition politique et démocratique réussie au Mali : Le Parti Socialiste pour le Renouveau recommande la gestion rigoureuse des biens de l’Etat
Publié le jeudi 10 septembre 2020  |  Le Républicain
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Les responsables du Parti Socialiste pour le Renouveau (PSR) étaient face à la presse, le samedi 29 août 2020, à Baguinéda pour faire des propositions pour une transition politique et démocratique réussie au Mali. Au cours de cette conférence de presse, le PSR a proposé 4 axes qui doivent être les objectifs principaux des acteurs de la transition. Ces 4 axes sont : l'avènement de la 4ème République ; la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue National Inclusif (DNI) ; la gestion rigoureuse des biens de l'État et la résolution de la crise multidimensionnelle.



Cette conférence de presse était principalement animée par le président du Parti Socialiste pour le Renouveau (PSR), Émile Salam SOW, en présence du président de la commission de conciliation et d’arbitrage du parti, Lassana Maïga, de la présidente du Mouvement des femmes du PSR, Mamou Darou N’Diaye, du président du Mouvement des jeunes du PSR, Mamadou AK Diakité, des militants et sympathisants du parti. Après avoir pris acte de la démission du Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, de la dissolution de l'Assemblé Nationale et du Gouvernement, le PSR, par la voix de son président, Emile Salam Sow précise que les Maliens sont désormais résignés à gagner une transition loin d'être celle de 2012 encore moins de 1991.


Cette année, dit-il, il s'agit d'une Transition Politique et Démocratique dans un contexte sécuritaire particulièrement dégradé. « Dans le souci d'amorcer une transition politique apaisée, le Parti Socialiste pour le Renouveau propose quatre grands axes. La transition politique se donnera comme objectifs : l'avènement de la 4eme République ; la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue National Inclusif ; la gestion rigoureuse des biens de l'État ; la résolution de la crise multidimensionnelle. Pour l'atteinte de ces objectifs, les autorités actuelles doivent faire en sorte que la transition réunie toutes les sensibilités politiques, sociales, syndicales et culturelles. Cet aspect est un préalable pour le PSR de réussir la mutation politique, sociale et culturelle, qui est un passage obligé pour le Mali après 30 ans de pratiquement démocratique relativement appréciée. Toutes les sensibilités politiques doivent être des leviers pour les nouvelles autorités », a déclaré le président du PSR, Emile Salam Sow.
Par ailleurs, il a souhaité l'élaboration d'une base de données unique du fichier électoral crédible, fiable et actualisé, la création d'un organe indépendant d'organisation des élections référendaire et générales (présidentielles, législatives et communales). « La transition doit créer un cadre de réflexion et de concertation avec les syndicats et les organisations socioprofessionnelles afin d'observer une trêve sociale. Cette trêve sociale pourrait s'élargir aux groupes armés du centre et du Nord. Dans ce climat de trêve sociale, la transition traitera avec les acteurs concernés : la question de l'accord d'Alger et les problèmes de la région de Mopti, de Ségou et de Kayes ; la question de l'article 39 et de l'ouverture de toutes les écoles et universités ; la revendication de toutes les organisations syndicales ; la libération de l'honorable Soumaïla CISSE et de tous les autres otages », a souligné Emile Salam Sow.


Pour le PSR, il est nécessaire d'avoir un chronogramme avant de fixer le nombre de mois ou d'années à la transition. « La rupture étant fait, il convient aux forces vives d'assumer leur transition. Les militaires, forces politiques et sociales sont désormais obligés à une collaboration. Cet engagement citoyen permettra de choisir une personnalité pour diriger la transition », a indiqué Emile Salam Sow dans sa déclaration liminaire. Répondant aux questions des journalistes, le conférencier, Emile Salam Sow a apprécié les propositions de la CEDEAO pour une sortie de crise au Mali, mais, selon lui, la solution est malienne. Quant au président de la commission de conciliation et d’arbitrage du parti, Lassana Maïga, il a invité les uns et les autres au dialogue pour la réussite de la transition.
Aguibou Sogodogo

Source: Lerepublicainmali
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