Concertations nationales sur la transition : Au moins 500 participants attendus, demain, aux travaux

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Publié le vendredi 11 septembre 2020 | Le Démocrate

© aBamako.com par A S
Concertations nationales sur la gestion de la transition
Bamako, le 10 septembre 2020 Le président du CNSP Assini Goita a présidé l`ouverture des travaux sur les concertations nationales au CICIB

C’est demain, jeudi 10 septembre 2020, que s’ouvrent les travaux des concertations nationales sur la transition. Cette rencontre d’une importance capitale pour la survie du Mali regroupera plus de 500 participants.

Après l’atelier de validation des termes de référence, les participants aborderont, demain jeudi 10 septembre 2020, les questions cruciales du moment, à savoir les organes de la transition politique à venir, sa durée ou encore la répartition des postes entre civils et militaires. Cette rencontre se tient après celle du 57ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette organisation sous-régionale a sommé la junte à faire tout pour mettre un civil à la tête de la transition et choisir un Premier ministre civil avant le 15 septembre prochain. Au cas échéant, elle menace d’amplifier la sanction contre le Mali.

« La junte militaire doit nous aider à aider le Mali », a indiqué le Mahamadou Issouffou, président en exercice de la Cedeao, lors du sommet. Avant de poursuivre : « Nous invitons la junte militaire à répondre favorablement aux mesures prises par l’organisation sous régionale en confiant la transition à des civils dont la durée ne doit pas dépasser douze mois ».

Qu’à cela ne tienne, il reviendra aux Maliens (de toutes les sensibilités sans aucune exception) de décider de leur avenir même si le pays est membre fondateur de la Cedeao. Ces assisses qui démarrent demain jeudi pour prendre fin le samedi 12 septembre 2020 doivent définir le schéma, le format, les missions et la durée de la transition. Elles doivent également aboutir au choix d’un président consensuel pour la transition.

Confronté à une crise multidimensionnelle depuis 2012, le Mali est plongé davantage dans le précipice avec les 7 ans de gestion piteux d’IBK. C’est pour cela que les Maliens n’ont plus droit à l’erreur ; ils doivent saisir la période transitoire pour renaitre. Pour ce faire, il faut éviter une transition bâclée. La rencontre de demain doit permettre aux Maliens de fixer une durée de transition pour poser des bases solides afin que nous ne retombions pas dans les mêmes travers. Rien de durable ne peut se construire dans la précipitation!

Tientigui

Source: le democratre Mali

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