Le Président de la Plateforme de lutte contre la corruption, professeur Clément DEMBELE n’a pas varié dans ses propos concernant ce qu’il pense de ses coéquipiers au sein du M5. Il a toujours pensé que certaines personnes au sein du mouvement de contestation contre le régime IBK ne sont pas la solution. Il vient d’affirmer que tous ceux qui insultaient jadis la CEDEAO la soutiennent aujourd’hui car ils partagent les mêmes points de vue. Il s ‘agit notamment du choix du président de la Transition qui doit être impérativement un civil, selon la CEDEAO.
Dans ses propos sur cette question, le président de la PCC, a rappelé qu’au départ et au cours d’une discussion en rapport avec la crise, il avait indiqué aux membres du M5-rfp d’accepter de s’asseoir avec la CEDEAO pour se mettre d’accord sur quelque chose :
‘’ Ceux qui m’avaient devancé dans la prise de parole ont dit non ; CEDEAO dégage. Il pleuvait, les gens criaient de joie, j’ai dit que ça c’est du populisme car ceux devant qui tenaient ces propos étaient contents alors que beaucoup de gens ne comprennent pas. Des gens qui insultaient la CEDEAO il y a un mois, pas tous mais certains d’entre eux, sortent maintenant pour lui apporter leur soutien. Tout simplement parce que la CEDEAO veut un civil. Ça les arrange parce qu’ils pensent qu’ils auront des postes’’, explique M. DEMBELE.
Hier lors des démarrages des travaux, il a également fait une déclaration :’’ Il faut comprendre aujourd’hui qu’on n’a pas besoin de civil ou de militaire. Le problème c’est le Mali qui doit être dirigé par des hommes intègres. Il nous faut quelqu’un qui est intègre. Quelqu’un qui est patriote. Quelqu’un qui va accompagner des reformes qui auront lieu pendant la Transition. Vous savez quand vous enlevez la tenue d’un militaire. Vous le mettez en boubou avec le turban et chapelet. Vous l’appelez ‘’ Karamogo’’. Et quand vous lui enlevez ça et vous lui mettez un costume vous l’appelez ‘’Monsieur’’. Je ne pense pas que le problème soit lié à la forme même si la communauté internationale est là et qu’il y a (…)