Fouss Bill de son vrai nom Sanou Amadou et Dion Jean Ferdinand connu sous l’appellation de Jean D Zélé, tous deux Ivoiriens, se sont connus au Mali en 2009 et c’est ainsi que commence un nouveau chapitre de leur vie.
Dion Jean Ferdinand artiste chorégraphe, danseur traditionnel, musicien et son binôme Sanou Amadou, lui aussi, chorégraphe, danseur traditionnel, musicien, auteur et compositeur après leur rencontre au Mali et quelques échanges, ont vu qu’ils ont une ambition en commun, faire carrière dans le “Reggae”, ils ont ensuite donné naissance à un groupe baptisé “Black Racine”.
Au cours d’une création artistique, au Mali en 2009, de la troupe de danse appelé “Tanably” que Fouss Bill et Jean D Zélé se sont connus. Depuis ce jour, ils ne se sont plus quittés. Une fois retourné en Côte-d’Ivoire, ils ont continué à collaborer. En 2010, ils sont revenus au Mali et ont intégré un groupe du nom de “Welekan”, à Bamako “la ville des trois caïmans”, comme chorégraphe.
À travers ce groupe, ils ont dansé derrière plusieurs artistes de renommée nationale et internationale, participé à des festivals et ont faits mainte fois des tournées partout en Afrique. Grâce à “Welekan”, ils ont pris part au festival Guéva Man en Côte d’Ivoire, au festival du Dialogue et du Corps au Burkina Faso, au Festival des Masques en Guinée Conakry, au festival des masques à Markala au Mali et à plusieurs autres festivals.
Après plusieurs tournées en tant que Chorégraphes, en 2018, les deux ambitieux décident d’ajouter un plus à la danse. Fouss Bill met à nu une idée originale à son binôme, de combiner la danse traditionnelle au reggae et ensuite entamer une carrière musicale. C’est ainsi qu’a vu le jour le groupe Black Racine, un groupe qui mixte les danses et musiques traditionnelles dans le reggae.
C’est depuis que commence un dur labeur et un travail sans relâche pour vite mettre en lumière leur premier album (CD) intitulé “Dernier Jugement”. Cet album a officiellement été lancé le 8 juin 2018 à Abidjan. Un album composé de 8 titres.
Le groupe est plus fréquent au Mali, le pays où tout a commencé et la Côte d’Ivoire leur pays d’origine. Black Racine, grâce au reggae veut écrire autrement un nouveau chapitre de la musique Africaine.
Le dur labeur portera ses fruits
Selon les deux artistes, seul leur effort et leur dévouement les aidera à réaliser des gros projets dans la musique.
“Tout ne peut pas être rose. Au début on peut être confronté à plusieurs problèmes, mais c’est en se serrant les coudes qu’on va pouvoir remonter tous les obstacles et laisser notre nom dans l’histoire musicale”, explique-t-ils avec un grand sourire et une grande lueur d’espoir sur leur visage.