Le Ministère de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entreprenariat national a abrité, le jeudi 3 septembre 2020, la deuxième Réunion des membres du Groupe Consultatif National pour la Microfinance (GCNM), au titre de l’année 2020. Etaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, l’examen et la validation du projet de termes de référence de l’étude pour l’évaluation finale du plan d’actions 2016-2020 de la Politique nationale de Développement de la microfinance et l’élaboration du plan d’actions 2021-2025. Il ressort de cette réunion que l’un des défis auquel le secteur de la microfinance est confronté au Mali est la gouvernance.
La cérémonie d’ouverture de cette réunion était présidée par le secrétaire général du Ministère de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entreprenariat National, Drissa BERTHE, en présence du président de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Mali (APSFD-Mali), Adama Camara, des partenaires techniques et financiers (PTF) et d’autres personnalités. Dans ses mots de bienvenue, le secrétaire général du Ministère de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entreprenariat National, Drissa BERTHE a fait savoir que la microfinance demeure un précieux outil pour les décideurs dans la quête permanente de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration de l’inclusion financière. « Je note avec satisfaction que grâce aux appuis accordés aux SFD (Systèmes Financiers Décentralisés) et aux structures d’encadrement, avec le concours des principaux partenaires du secteur, l’offre de services financiers s’est diversifiée et le secteur se porte mieux. Cependant, malgré ces résultats, beaucoup de défis restent à relever. Au nombre de ces défis je voudrais citer : le problème de gouvernance ; l’inadéquation des systèmes d’Information et de Gestion (SIG) ; la faible capacité à fournir des services adaptés à la clientèle ; les moyens d’intervention limités des structures d’encadrement du secteur ; la diminution des ressources financières et le coût élevé du crédit », a-t-il dit.