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Coup d’État et insécurité : Attention les ennemis nous guettent
Publié le jeudi 17 septembre 2020  |  Le 22 Septembre
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
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Après le coup d’Etat de 2012, l’existence du Mali avait été menacée par les bandits armés agissant au nom de l’Islam. N’eût été l’intervention des forces française de Serval, notre pays serait aujourd’hui dirigé par les narcotrafiquants.
Cette leçon n’a pas servi aux dirigeants maliens pour changer de stratégies afin d’éviter un autre coup d’Etat sur le territoire malien. Hélas ! Le régime IBK a été renversé par les militaires le 18 août dernier, laissant une vide constitutionnel, toute chose qui fait profiter les bandits engagés pour l’instabilité du Mali.

Faut-il le rappeler, la France est au Mali depuis janvier 2013 dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel (ex-Serval), au sein d’une intervention militaire internationale à son initiative. Le nord du pays d’Afrique de l’Ouest est tombé, neuf mois plus tôt après une rébellion touarègue, sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, chassés, depuis, en grande partie. Le président Macron rencontre dès le 19 mai 2017 les 1600 soldats français déployés sur la base de Gao, la plus importante des forces françaises à l’extérieur. S’y ajoutent pour l’opération 12 000 soldats de la Minusma. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, attaquées malgré l’accord de paix de juin 2015.

Le Gouvernement devrait continuer sa dynamique dans la réforme des forces de défense et de sécurité, œuvrer au retour de l’administration et à la réhabilitation des services sociaux de base, réprimer avec la plus grande fermeté les actes terroristes perpétrés, en identifiant non seulement les auteurs, mais aussi les commanditaires. Aussi, il devrait renforcer la législation et consolider les forces de sécurité et les autorités judiciaires formées sur les questions antiterroristes.

La Société civile doit s’activer à créer des centres de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et mettre en place des observatoires locaux de lutte contre la criminalité organisée vers lesquels convergeront tous les acteurs du secteur de la sécurité.

Dans ces derniers temps, on constate que les FAMa ont mené plusieurs attaques contre les ennemis en neutralisant plusieurs de leurs bases. Malgré ces avancés notoires, les FAMa doivent redoubler d’efforts surtout en cette période de crise sociopolitique.

En tout cas les nouveaux dirigeants du pays auront la lourde tâche de sécuriser les personnes et de leurs biens.

Bréhima DIALLO
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