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Nouhoum Sarr, président du FAD à la CMA : « Il est temps d’abandonner cet Accord d’Alger antinational pour faire des propositions concrètes pour le Mali »
Publié le jeudi 17 septembre 2020  |  Le Démocrate
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature de l`accord de paix par la CMA
La CMA a signé l`accord de paix et réconciliation le 20 Juin 2015 à Bamako
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Le président du parti FAD, Nouhoum SARR, a animé une conférence de presse le mercredi dernier, à la Bibliothèque nationale de Bamako. À cette occasion, le président du FAD et membre fondateur du M5-RFP a rendu un vibrant hommage au M5 pour avoir délibéré le Mali du régime oligarchique d’IBK. Profitant de la même occasion, il invite la CMA à opter pour le Mali et d’abandonner l’Accord d’Alger qu’il qualifie d’anti-nationaliste.
Après le départ d’IBK et de son régime, les Maliens doivent se réunir pour sortir le pays du gouffre. C’est dans cette perspective que le président du FAD, après avoir manifesté sa joie pour ce départ, a félicité les Maliens et a lancé un appel à ses frères de la CMA pour l’union autour du Mali. « Voilà 20 jours que le Mali s’est débarrassé d’un régime oligarchique qui s’était illustré par la corruption et son incapacité à défendre les intérêts immédiats et futures de notre pays », déclare-t-il.
Pour Nouhoum SARR, l’accord d’Alger est inapplicable. Pire, c’est anti-national. M. SARR affirme qu’il n’est pas question de changer la constitution au profit dudit accord. « Nous ne pouvons pas changer le texte fondamental pour faire plaisir à accord anti-national », déclare-t-il.
M. SARR de poursuivre que le départ d’IBK donne l’occasion à la CMA de faire des propositions concrètes pour le Mali. « Nous demandons à la CMA qu’il est temps d’abandonner cet accord pour faire des propositions concrètes pour le Mali ».
Parlant de la transition, Nouhoum SARR propose un civil et une durée de 19 mois. Pour lui, la durée de la transition ne doit pas avoir la moitié d’un mandat légitime. S’agissant de l’Assemblée nationale, il propose un parlement de transition de 333 membres, mais sans salaire.
Par rapport aux choix des personnes pour diriger les institutions, le président du FAD demande qu’on sorte de la question de personne. Selon lui, la question de jeune, vieux, majorité et opposition est un faux débat. La seule condition qui compte pour M. SARR, c’est la compétence. « On accède au pouvoir parce qu’on a les compétences et non parce qu’on est jeune », laisse-t-il entendre.
Oumar SANOGO
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