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Mme Karembé Rokiatou Diarra, vice présidente Grand Bamako: Un projet innovant
Publié le dimanche 20 septembre 2020  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
La vice président de "Grand Bamako"
La vice président de "Grand Bamako", Mme Karembé, Rokiatou Diarra.
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A l’issue de la 2è session ordinaire du Grand Bamako de l’année 2020, nous avons rencontré, la 1ère vice-présidente et élue communale à Kalaban-Coro.

Pouvez-vous nous expliquer un peu le contexte Grand Bamako?
Karembé Rokiatou Diarra : Le grand Bamako, c’est le regroupement de 27 Communes. Il s’agit du District, les six Communes de Bamako et les Communes environnantes de Bamako telles que Kalaban-Coro, Moribabougou, le Mandé, jusqu’à Baguinéda. Toutes les Communes environnantes du District, les quartiers et autres sont concernés par le projet.

Quels sont les objectifs du projet ?
R.D : Son objectif est de faciliter la mobilité urbaine. C’est de faciliter l’assainissement en travaillant ensemble pour l’environnement et l’agence urbaine aussi. Donc, ça veut dire que tout ce que les Communes doivent faire comme travaux, on le fait ensemble. Ça facilite l’accès à Bamako. Parce que Bamako, aujourd’hui, est saturée. On ne peut rien faire. Quand on prend la mobilité urbaine, c’est-à-dire le transport, en un moment donné, le maire du District de Bamako avait même un projet avancé dans ce domaine-là. Mais il fallait associer les autres Communes. Donc il y a cet état des faits. Quand vous prenez Bamako, il n’y a pas d’endroits pour déverser les ordures. Il y a tout ça dans le programme. Tout ce que les mairies doivent faire. Tout ce que les mairies doivent faire, on le fait ensemble et c’est pour l’améliorer.

Quelles sont les perceptives à venir ?
R.D : Ce projet est innovant parce qu’on s’est inspiré sur les pays occidentaux. On avait même commencé les voyages d’étude. Je pense qu’on est les pionniers dans ce domaine et que les autres pays voisins ont même commencé à s’intéresser. Ils viennent voir comment ça se passe. Le gouvernement doit nous appuyer pour qu’on puisse travailler parce que seul, on ne peut pas même si on a de l’argent. Aujourd’hui, les partenaires sont venus. À commencer par la Banque mondiale, on est ensemble jusqu’en 2030. En termes de financement, on a déjà les chiffres, mais il y a eu un rétard de décaissement par rapport à la situation du pays à peine 1 an de fonctionnement. Si à ce stade, il n’y avait pas cette situation, aujourd’hui aurait trouvé qu’il a eu des cas des concrets, des travaux concrets que les Maliens allaient voir.

Propos recueillis par Sarr
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