Invité à l’émission ‘’L’Invité’’ de l’ORTM 1 du mercredi 9 Septembre, l’Imam Mahmoud Dicko à éclairer sa position sur la situation du pays. Pour ce qui est de la transition, il a levé un coin de voile sur son choix pour une transition civile. D’ailleurs, en sa qualité d’ancien président du Haut Conseil Islamique, qu’il ne ménagera aucun effort pour la paix et la stabilité au Mali.
L’autorité morale du M5-RFP, l’imam Mahmoud Dicko était sur le plateau de l’ORTM1 à la faveur de l’émission ‘’Invité’’ du mercredi 9. L’occasion a été opportune pour lui d’éclairer la lanterne de ceux qui nourrissaient l’idée qu’il s’engage à la politique, en disant ceci : « Ma vocation n’est pas de diriger un pays. Ce que je sais faire, c’est de diriger une prière et je m’en tiens à cela. Le peuple doit savoir ce que Mahmoud sait faire et ce qu’il ne sait pas faire. Diriger un pays demande beaucoup de choses que Mahmoud ne possède pas…. ».
Concernant la durée de la transition, il dira que sa proposition va de 1 an à 18 mois maximum. L’Imam Dicko ne manquera pas de souligner que la vocation de la transition n’est pas de bâtir le Mali mais de mettre les jalons d’un nouveau départ et baliser la voie pour le futur régime qui viendra par les élections.
Il poursuit que si la CEDEO exige qu’on donne le pouvoir au civil, qu’on le fasse pour ne pas s’exposer à des sanctions de celle-ci et de la Communauté Internationale. Car, selon lui, le pays est rempli de cadres et des hommes intègres.
En revenant sur sa mission de bons offices au temps de l’ancien régime. Celle qui consistait à intervenir auprès chef du groupe jihadiste, Iyad Ag Ghali, il a fait savoir qu’il le connait comme tout malien et qu’il n’a pas un rapport particulier avec lui. « Iyad, je le connais comme tous les Maliens. Je n’ai pas de rapport particulier avec lui. Je n’ai jamais partagé une journée avec Iyad…..Mais je ne vais pas faire trop d’hypocrite pour dire que non, je ne le connais pas. Non, je le connais ! Comme Amadou Kouffa…. Ce n’est pas un extraterrestre, c’est un Malien, les gens le connaissent », a-t-il affirmé. Cette réponse de l’imam Dicko avec un ton fort, visait peut être pour lui à se blanchir aux yeux du monde contre cette étiquette de collabo d’Iyad que certains lui collent depuis longtemps.
Dans la même lancée, le parrain de la CMAS a assuré de ne ménager rien quant-il s’agit de la paix et la stabilité de ce pays, en envisageant avec les leaders religieux de la Nation (Chrétiens, musulmans et autres) une tournée pour la paix au centre du Mali qui connait une crise intercommunautaire depuis des années maintenant.