SociétéCélébration du 22 septembre : Le mouvement ‘’yèrèwolo débout sur les remparts’’ appelle à un rassemblement contre la politique française au Mali ce mardi
Dans le cadre de la célébration du 22 septembre, date de l’indépendance du Mali, le mouvement ‘’yèrèwolo débout sur les remparts’’ prévoit un rassemblement à la place de l’indépendance contre la politique française au Mali.
Avec à sa tête Adama Ben Diarra dit le cerveau, le mouvement accuse la France d’être responsable des maux du Mali. Dans une déclaration commune, les membres précisent : « hérité de l’ancien système colonial, le Mali aura soixante ans d’indépendance ce mardi 22 septembre. Mais notre Nation est rongée par la misère et la violence. L’histoire contemporaine nous apprend que nos nations ont été engendrées par un appareil d’État dûment mis en place par l’action des masses populaires organisées pour une seule cause : la liberté par l’accession à la souveraineté nationale. Cette cause aussi noble fut-elle est considérée comme attentatoire à la nouvelle politique africaine de la France ».
Selon eux, la France ne cesse depuis des années d’envahir et d’occuper le Mali en violant les grands principes qui conditionnent les relations entre les États. Ils trouvent que le Mali ne finit pas d’enterrer ses morts depuis l’intervention franco-britannique en Libye. Une intervention ayant changé la criminalité sur le territoire malien.
Malgré la présence des troupes françaises au Mali, le mouvement déplore la montée en puissance des ennemis du pays, l’incendie des villages, la recrudescence des déportations des populations et des violences partout au Mali. Pour les conférenciers, la France n’est pas là pour le Mali , mais pour elle-même. « Soucieux du danger de cette occupation au Mali et au sahel via l’opération Barkhane, nous avions demandé le retrait de ces troupes au cours de la manifestation du 10 janvier dernier. M. Emmanuel Macron, aveuglé par le diable de la barbarie persiste à poursuivre les opérations militaires dont les effets sont plus insidieux, coûteux et attentatoires à la souveraineté de nos pays », ont-ils confié. Ainsi, pour « chasser » la France et mettre fin à son système politique au Mali, ils invitent les Maliens à un rassemblement prévu pour ce mardi à la place de l’indépendance de Bamako.