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Conséquence de l’embargo : Les recettes douanières chutent de 47,4 milliards à 40,3 milliards de FCFA
Publié le lundi 21 septembre 2020  |  Infosept
Célébration
© aBamako.com par Androuicha
Célébration de la 19è édition de la Journée mondiale de la Propriété intellectuelle.
Bamako, le 26 avril 2019 au CICB. Dans le cadre de la célébration de la 19è édition de la Journée mondiale de la Propriété intellectuelle, le Centre Malien de Promotion de la Propriété Industrielle (CEMAPI) a, en collaboration avec le Bureau Malien des Droits d`Auteur (BUMDA) et la Direction Générale des Douanes maliennes, organisé une rencontre de débats au cours de laquelle il a été procédé au lancement officiel du dispositif de protection des détenteurs de titres de propriété intellectuelle.
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Cette information a été donnée le jeudi 17 septembre 2020 au cours de l’enregistrement d’une émission grand public dénommée « Au cœur de l’économie », co produite par l’ORTM et l’agence communication Spirit.

Depuis la démission du Président IBK le 18 août 2020, le pays vit sous embargo de la CEDEAO. Les conséquences de cette sanction commencent à se faire sentir sur l’économie nationale, notamment dans les services des douanes, véritables renfloueurs des caisses.
En plus de cet embargo, les douanes maliennes sont confrontées à l’insécurité, qui n’épargne aucun secteur socio-économique au Mali, et constitue une vraie menace pour les services de mobilisation de recettes.

En effet, depuis l’enlisement de la situation sécuritaire au Mali en 2012, les services des douanes dans les régions du Nord et certaines localités du Centre du pays ne sont plus opérationnels. Ce qui fait que, les potentialités en matière de mobilisation de recettes sont considérablement affectées et réduites. Cependant, les soldats de l’économie résistent aux menaces persistantes.
Selon le directeur général des douanes, Mahamet Doucara, en 2017, la douane malienne a enregistré 585,1 milliards FCFA ; et en 2018, 499,1 milliards FCFA. Toute chose qui n’était pas gagnée à l’avance, quand on sait qu’en plus de la mission de mobilisation des recettes, l’économie malienne est fragilisée par l’insécurité humaine, des marchandises et surtout routière et qui annihile quelques fois les efforts.

Depuis 2012, le Mali fait face à une insécurité doublée par les attaques terroristes avec la pose des engins explosifs sur les routes ciblant les militaires et civils. Une situation qui dégrade non seulement les quelques infrastructures routières dont dispose le pays, mais aussi limite la mobilité humaine dans lesdites zones, alors que les postes douaniers sont installés sur ces axes routiers en fonction de leur trafic.

Sur le reste du territoire malien, relativement en sécurité, les douanes et autres services publics ne sont pas à l’abri d’attaques terroristes sporadiques. En effet, les agents de douanes pourvoyeurs de recettes doivent redoubler de vigilance pour mener à bien leur mission, face à l’urgence des menaces qui pèsent eux-mêmes et sur l’économie malienne.

En tout cas, malgré l’insécurité sur les axes routiers et les attaques terroristes, les soldats de l’économie ne se dérobent pas de leur mission principale de mobilisation de recettes publiques.
En tout cas, il faut souligner que cette sanction est un terreau fertile pour le développement des systèmes informels surtout en ce qui concerne les transactions financières. Ce qui est un manque à gagner considérable pour les services publics.

Mahamadou YATTARA
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