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Accusée de « coups mortels » contre co-orpailleuse Kankou Traoré depuis 2019 : Minata Sidibé a été acquittée la semaine dernière
Publié le mardi 29 septembre 2020  |  Le Pays
Ouverture
© aBamako.com par AS
Ouverture de la 2è session de la cour d`assises 2019 de Bamako
La cour d`Appel de Bamako a abrité le 28 Octobre 2019, la cérémonie d`ouverture de la 2è session de la cour d`assises de Bamako au compte de l`année 2019.
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Elle s’appelle Minata Sidibé. Elle est orpailleuse à Dabanani-Banancoro dans commune rurale de Nouga. Elle a été accusée d’avoir donné « la mort » à sa co-orpailleuse Kankou Traoré. A la session d’assises de Bamako, la semaine dernière, elle a été blanchie et acquittée.

A la session d’assises de Bamako, la semaine dernière, sur le dossier de coups mortels dont une certaine Minata Sidibé était suspectée qui a ouvert le bal de ces affaires inscrites au rôle journalier. La trentaine, cette orpailleuse a courant 2019 involontairement donné la mort à son co-orpailleuse Kankou Traoré lors d’une altercation pour la possession d’une calebasse. Cette sordide histoire a eu lieu sur une zone d’orpaillage de Dabanani à Banancoro commune rurale de Nouga. Ce jour-là, une dispute a éclaté entre l’accusée et la défunte à cause d’une calebasse qu’elles ont ramassé quelques jours plutôt. Ainsi, Minata a poussé sa compagne, une femme enceinte, qui tomba, occasionnant du coup une hémorragie intra-utérine.

Cette dernière, sérieusement blessée, fut transportée au centre de santé de Banancoro puis admise à l’hôpital du point G où elle rendit l’âme quelques jours plus tard. C’est alors qu’une information fut ouverte contre la nommée Minata qui finit par être inculpée pour homicide involontaire. Au cours de l’information, il a été révélé que la mort est survenue plus tard à des blessures causées à la victime suite à un acte délibéré de l’inculpée. Ainsi au regard de ces détails, les faits ont été qualifiés de coups mortels, faits prévus et punis par l’article 203 du Code pénal et pouvant donner lieu à de peines criminelles. Au cours de la procédure, l’inculpée a nié catégoriquement les faits.

A la barre, devant les juges, l’inculpée est restée dans la même logique de dénégation des faits. Elle a soutenu mordicus n’avoir pas causé la mort de la victime. Elle déclara que toutes les deux (elle et la victime) travaillaient pour la même personne. « Nous nous sommes disputés pour une calebasse le matin et vers le soir j’ai été informée qu’elle était souffrante », a-t-elle expliqué. Le ministère public dans son réquisitoire est revenu sur les faits. Dans son rôle de charger l’accusée, le parquet a expliqué que la défunte a été victime d’un coup fatal. De son avis, l’inculpée est en train de tout nier en bloc. « La mort est survenue à cause d’une hémorragie interne sur une grossesse à terme », dit-il. Pour lui, la jeune femme tente de semer le doute. C’est pourquoi il a requis de le maintenir dans les liens de l’accusation.

La défense a trouvé le certificat médical douteux. C’est pourquoi il a déclaré que « dans ce dossier, il n’y a aucune preuve pour confirmer les faits. En aucun moment, elle n’a donné aucun coup ». De son avis, la victime a agressé sa cliente. Finalement, le conseil a plaidé non coupable à l’absence de preuve. A la lumière des débats, cette plaidoirie semble avoir porté ses fruits. L’accusée a été reconnue non coupable des faits. C’est ainsi que la cour dans sa sagesse a ordonné son acquittement pur et simple. Et la jeune femme d’origine guinéenne a pu ressortir libre de la cour après avoir passé une année en détention provisoir
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