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Investiture du président de la transition : « Je lutterais de toute mes forces contre l’impunité, la justice sera mise dans ses fonctions »
Publié le lundi 28 septembre 2020  |  Autre presse
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Le vendredi dernier fut l’investiture de Me Bah Daw comme le président intérimaire, après plusieurs tracasseries pour la présidence de la transition. Me Bah Daw a fait une première apparition plutôt admirative du public, et a promis de lutte contre l’impunité, qui ébranle le système judiciaire du pays.




Depuis plus d’une décennie, le système judiciaire au Mali ne répondait plus aux aspirations de la population. Un système dont les juges eux-mêmes ne parvenaient plus à contrôler par le fait que la séparation du pouvoir n’est pas respecté dans la pratique. De grands dossiers étaient ajournés ou placés sans suite, au profit parfois de l’exécutif. Pour donner raison à un ex-ministre des gardes des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté qui disait «au Mali, le régime se défend contre la République ». Montrant en effet l’impact des détenteurs du pouvoir sur le pouvoir judiciaire. Aujourd’hui si Me Bah Daw veut faire de sa période de transition une lutte ouverte contre l’impunité c’est à féliciter. Cependant, il faut reconnaitre que ce n’est pas une tâche aisée au Mali de mettre fin à l’impunité du fait que le système judiciaire même est rempli de juges corrompus, capables de condamner un innocent à la place du coupable. En tout cas, Me Bah Daw, puisqu’il s’agit de lui, a placé les germes de son intention de faire barrage à l’impunité dès qu’il est aux commandes de l’État. Et cette lutte contre l’impunité pourrait commencer avec la libération des détenus à Kati par la junte lors du renversement du pouvoir le 18 août dernier. Il faut ou les donner à la justice comme réclame plusieurs personnes par le procureur près la Cour suprême de Bamako, où les laisser partir chez eux. Juridiquement, le délai de détention ne doit pas excéder 48 h, sinon ils doivent être libérés. En tout cas, il en va du bonheur de tout le monde si la réussite de cette transition est validée puisqu’elle doit poser les germes de la refondation.

À suivre

Lansine Coulibaly
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