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Moctar Ouane Premier ministre de la Transition: les réserves d’un observateur
Publié le mardi 29 septembre 2020  |  Info Matin
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© aBamako.com par AS
Audience entre le président de la Transition et le nouveau Premier ministre
Bamako, le 28 septembre 2020 Le président de la Transition a rencontré le nouveau Premier ministre, en présence du vice-président, le colonel Assimi Goïta
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J’ai assez de réserves sur les motivations réelles de ce choix sur cet ancien chef de la diplomatie Malienne sous ATT. J’ai du mal à percevoir les résultats qu’il a eus à produire au niveau de la diplomatie, à part le Mali, a signé tel nombre de milliards dans le cadre de la coopération internationale. Un processus d’endettement du pays mis en branle par lui, de connivence avec le ministre de l’Economie et des finances. Lors de son passage au département de la diplomatie, nous n’avions eu qu’une diplomatie de la mendicité. Je le voyais plutôt ministre de la coopération internationale, qu’un vrai chef de la diplomatie.


Il fait partie de ceux qui ont enterré les vrais enjeux de la diplomatie Malienne, en l’orientant vers une diplomatie de la mendicité.
TD a hérité d’une diplomatie en lambeaux, inoffensive et non-agressive, qu’il avait tentée vaille que vaille de remettre sur pieds. Mais hélas…le pari est difficile à gagner pour remettre sur pieds une diplomatie offensive et agressive aux plans régional et international, tant qu’elle reste orientée sur la voie de la mendicité.
C’est pourquoi, quand IBK disait que «nous ne sommes pas des mendiants, je mourrais de rires». Ton pays vit de la diplomatie de mendicité et tu dis au peuple, que nous ne «sommes pas des mendiants».
Si Ouane avait légué un héritage d’une diplomatie offensive et agressive, au début de la crise, la diplomatie Malienne aurait réussi à mobiliser tous les pays membres de la CEDEAO au sein d’une coalition militaire. D’ailleurs, c’est cette faille de la diplomatie qui a accouché sur le G5-Sahel et non sur un G15, regroupant tous les pays de la CEDEAO, pour circonscrire la menace djihadiste au Sahel, parce que nous sommes le maillon faible au sein des pays de la bande sahélo- saharienne. Si on avait une bonne diplomatie, le défi était de formé un G15 de la CEDEAO.
Avec une bonne diplomatie aussi, on aurait réussi dans le cadre de la Solidarité Africaine, à plaider auprès de l’UA, pour augmenter les tarifs aéroportuaires et portuaires, peut-être de 1%, pour allouer ces ressources à l’effort de guerre au niveau de la bande Sahélo-Saharienne. En plus, le fait que le MLA était devenue la vedette sur les chaînes internationales, au début de la crise au Mali, c’est une faille et un échec patent de notre diplomatie.
Il est peut-être très tôt de tirer des conclusions.
Attendons de voir la suite…

Bréhima Mamadou Koné

Source : INFO-MATIN
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