Dans une toute récente déclaration faite sur son compte Twitter, le Chef de l’État algérien, Monsieur Tebboune, s’est permis d’affirmer que la solution malienne serait à 90% algérienne et qu’il n’existerait aucune solution à la question du Nord du Mali en dehors de l’Accord d’Alger. Un propos qui interviendrait suite au fait que la CEDEAO n’a point consulté les autorités algériennes sur le dossier malien.
Cette nouvelle sortie de Tebboune confirme que l’Algérie tient à accréditer sa tutelle sur le septentrion malien comme confirmée par l’Accord d’Alger. Un Accord, soit dit en passant, incompatible avec la Constitution malienne.
Une volonté algérienne de s’immiscer dans les affaires intérieures maliennes qui s’expliquerait pour le fait que le gaz et le pétrole exploités par l’Algérie viennent du Mali du fait que le bassin versant fait que l’Algérie est en dessous du niveau du Mali.
C’est pourquoi, les responsables algériens ont toujours voulu que le Mali soit le déversoir de ses terro-jihadistes et ravitaillent à tour de bras les bandits armés en denrées alimentaires et que le territoire algérien sert de refuge pour ses bandits de grands chemins.
A ce sujet, le Département d’État américain a, dans un tweet en date du 25 septembre 2020, annoncé une récompense de cinq millions de dollars pour toutes informations permettant d’identifier ou de localiser le polisarien Adnan Abou Walid al-Sahraoui, chef de l’organisation Etat islamique du Grand Sahara (EIGS).
Au final les autorités maliennes doivent faire très attention à ce voisin girouette qu’est l’Algérie dont les autorités feraient mieux de laisser les subsahariens régler leurs problèmes entre eux puisque la CEDEAO a pris ses responsabilités.
A noter que le Parti « Alliance Démocratique du Peuple Malien (ADEPM) » vient d’affirmer que l’Armée algérienne vient de borner, ce mois de septembre, la localité d’In-Halid dans la région de Kidal (frontière avec l’Algérie), afin de déposséder le Mali de cette partie de son territoire, aux fins d’exploitation de ses richesses. A cet effet, le ADEPM a déploré cette violation du principe d’intangibilité des territoires par l’Algérie.