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Le Mali dans l’attente du gouvernement de transition
Publié le jeudi 1 octobre 2020  |  DW. com
Conseil
© aBamako.com par A S
Conseil de cabinet à la primature
Bamako, le 12 septembre 2018 le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, a eu une première rencontre avec les membres de son gouvernement
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Les noms des membres de l'équipe du Premier ministre de transition Moctar Ouane devaient être connus mardi (29.09), mais quelques ajustements seraient nécessaires avant de dévoiler la liste.


Une source proche du CNSP, le comité national pour le salut du peuple, contactée par la DW, a indiqué que les choix des futurs ministres du gouvernement de transition seraient "réorientés."
Les discussions se poursuivent entre les militaires putschistes, le président de transition Bah Ndaw et le premier ministre Moctar Ouane. Celui-ci devrait valider les choix qui lui sont proposés.
Le cas Mahmoud Dicko

Mais d’ores et déjà, d’après les informations recueillies par la DW, les proches de l’imam Mahmoud Dicko, l’autorité morale du M5 RFP ou encore de Bouye Haidara, le chérif de Nioro du Sahel, une autre figure religieuse influente du pays, seraient pressentis dans le nouvel attelage gouvernemental.

Un gouvernement d’union nationale qui intègrerait également les groupes armés du nord comme les ex-rebelles de la CMA - Coalition des Mouvements de l’Azawad. Ceux-ci attendent toujours de s’asseoir autour de la même table avec les nouvelles autorités maliennes afin d’échanger sur certaines questions relatives notamment au processus de paix en cours dans le pays.

Le M5 sur la touche ?
La place réservée aux leaders du mouvement du 05 juin dans ce nouveau gouvernement de transition demeure la grande inconnue. "Les militaires veulent s’accaparer du pouvoir, ça ne passera pas", nous a indiqué mardi (29.09), un membre de la jeunesse M5-RFP sous le couvert de l’anonymat. Celui-ci regrette la quasi-mise à l'écart du mouvement de contestation.
Toujours d’après nos informations, la répartition des certains départements régaliens de l’Etat comme l’administration du territoire ou encore les mines feraient l’objet d’intenses discussions entre le premier ministre et le CNSP, dont certains membres, seraient bien partis pour occuper les postes stratégiques du gouvernement.
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