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The Achoura/Abdourahamane Dicko : Le Collectif des journalistes rejette la médiation pénale acceptée par l’avocat
Publié le dimanche 4 octobre 2020  |  Mali Tribune
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© aBamako.com par FS
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Bamako, le 15 Novembre 2014, s`est tenue l`Assemblée générale de mise en place du Comité de pilotage de la Maison Presse du Mali
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Pour un article publié sur le thé “Achoura“ dans les colonnes du journal “La Sirène“, le Directeur de publication, Abdourahamane Doucouré s’est vu collé un procès qui viole en tout, la loi sur les délits de presse au Mali. Au début l’avocat accepte une médiation pénale au tort du journaliste et dirpub de La Sirène, mais le collectif urgemment mis en place pour le soutenir rejette la médiation et opte pour un procès juste et équitable ou…

C’est les réseaux sociaux que la nouvelle fut relayée. Le Directeur de publication du journal La Sirène est arbitrairement gardé au Camp 1 sur une plainte du promoteur du thé “Achoura” pour “diffamation”. Aussitôt les hommes de médias se sont réunis car pour eux, son interpellation par le Camp 1 viole les lois prévues en la matière notamment celle qui régit les délits de presse. Il fut aussi élargi (libéré) mais devrait se présenter le lendemain au tribunal de la Commune II, sur instruction du paquet dudit tribunal en vertu d’un soit-transmis.

Le lendemain matin, mercredi 30 septembre 2020, aux environs de 9H, la presse inonda la devanture du tribunal de grande instance de la Commune II. Toute la crème de la presse était présente. Une cinquantaine de femmes et d’hommes étaient venus soutenir leur confrère.

Le prévenu (Doucouré) fut reçu par un des substituts du procureur en charge du parquet de la Commune II. Pour une première fois, une médiation pénale avait été envisagée, mais le collectif pour le soutien d’Abdourahamane Doucouré, à travers Bandiougou Danté, a rejeté cette procédure.

Pour Bandiougou Danté, président de l’Urtel (l’union des radios et télévisions libres), la manière d’interpellation du Directeur du journal La Sirène viole la procédure adéquate à cet effet. A l’en croire, il ne devrait pas ni passer par le Camp 1 ni comparaitre devant le parquet en Commune II. “Le siège du journal se trouve en Commune I. Donc c’est en Commune I qu’il doit être entendu dans les bonnes et dues formes prévues par la loi”, soutient-il.

Concernant la procédure qui allait aboutir par une médiation pénale, le collectif dit ne reconnaitre aucun tort. Le partage sur les réseaux sociaux de l’article incriminé ne peut pas être amputé à M. Doucouré, estiment plusieurs journalistes sur place. Chose que l’avocat n’a pas soulevé pour d’autres. Pour le président du Collectif Ad hoc, Bandiougou Danté, s’il doit y avoir de résolution à l’amiable, cela doit être mené par les représentants des faîtières de la presse au Mali et sans aucun tort du journaliste par un retrait pur et simple de la plainte.

Koureichy Cissé



Encadré

La médiation pénale avait pour condition : Deux articles de presse dans La Sirène où le journaliste allait tout simplement dire qu’il n’avait pas la qualité de juger de la qualité du thé “Achoura” et que cela revient à d’autres structures. Or il faudrait juste goûter pour peut-être suivre le confrère dans sa ligne, “Thé ‘’Achoura’’ a changé de goût”.

K. C. !
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