Les responsables du Collectif Citoyen pour le Renouveau du Mali (CCRM) ont animé ce samedi 03 octobre 2020 à Hamdallaye ACI 2000 en face de l’école Turque le « Collège Maarif » un point de presse. Objectif : informer les journalistes de la création dudit collectif qui vient pour contribuer à la construction du Mali nouveau.
Le CCRM est un organisme qui regroupe des maliens venus d’horizons divers. Leur objectif commun est de rétablir à travers le collectif, le lien de la confiance entre les autorités et les citoyens pour un Mali nouveau.
Selon le Coordinateur général du CCRM, Sidi Djiré, l’idée de la création de ceCollectif est venue suite à la crise sociopolitique afin de contribuer pour trouver une solution durable au problème du Mali. Pour lui, le Mali est confronté à des multiples crises dues à la mauvaise gouvernance, et au manque de volonté des gouvernants.
En outre, le coordinateur général rappelle qu’au Mali, il y a aussi un problème de confiance dans presque tous les secteurs du pays, et le CCRM est venu pour rétablir cette confiance entre les citoyens maliens en général. « Le CCRM n’est autre qu’un moyen d’accompagner les autorités politiques du Mali pour la reconstruction du Mali nouveau », a-t-il rappelé.
Pour M. Djiré, le CCRM a mis en place 13 pôles qui travailleront indépendamment pour aider , à leur manière, le pays à se développer et à trouver des solutions idoines pour sortir de ces multiples crises dont il est fait face depuis un moment. « Ces pôles ont chacun une tâche qui lui a été confié pour contribuer à reconstruire le Mali avec toutes les filles et tous les fils de ce pays ».
Le CCRM ne s’en occupe pas seulement du problème interne du pays, il s’inscrit également à aider les Maliens établis à l’extérieur à faire à ses nombreux obstacles. C’est dans cette circonstance qu’un pôle Diaspora est aussi mis en place par le collectif afin d’aider cette partie de la population malienne vivant à l’extérieur à trouver des meilleures solutions au problème dont elle est confrontée au quotidien dans les pays d’accueils.
« Nous sommes à peu près 6 millions des maliens vivant à l’extérieur, et nous contribuons favorablement pour le développement notre pays, le Mali. La Diaspora est, en fait, l’avenir du Mali, mais on constate qu’il n’y a pas de volonté politique pour aider cette partie de la population qui envoie énormément d’argent pour aider le pays dans son processus de développement. Nos politiques nous considèrent comme des étrangers dans notre pays, il faut que cela s’arrête », martèle le responsable du pôle Diaspora, M. Papa Ouane.
Pour M. Ouane , avec cette transition qui est en marche, il faut que les autorités considèrent la Diaspora qui investit énormément pour le développement du pays, afin de construire le nouveau Mali ensemble. La Diaspora ne peut pas rester en marche, dit-il à qui veut l’entendre.
Selon la représentante des femmes du collectif, Mme Bamba Aminata Konaté le Mali connait un tournant important de son histoire, où l’implication de toutes ses filles et tous fils est devenu indispensable pour repenser son développement et son devenir. « Nous devons être suffisamment ambitieux pour porter le destin de ce pays. Notre pays est tombé et même très bas, nous devons se donner la main pour le relever ».
Pour Mme Bamba, le changement climatique, le réchauffement de la planète pour les femmes rurales, la pauvreté, le manque d’éducation, le problème lié à l’accouchement, les violences basées sur le genre sont les nombreux défis qu’attendent les femmes.
Par ailleurs, Mme Bamba affirme qu’au sein de ce collectif, les femmes vont initier des actions appropriées pour l’éradication de ces fléaux. « Avec les hommes du collectif, nous comptons mener des sensibilisations et des formations à l’endroit des différents acteurs pour leur permettre de subvenir à leurs besoins ».