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Transition et accord d’Alger: Une relecture mise aux oubliettes
Publié le lundi 5 octobre 2020  |  Nouvel Horizon
Prestation
© aBamako.com par AS
Prestation de serment du président et du vice président de la  transition 
Bamako, le 25 septembre 2020  le président et du vice président de la  transition  ont prêté serment au centre internationale de la conférence de Bamako 
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La surprise générale, le document signé depuis plus de cinq (05) ans qui s’est révélé caduc semble revenir en force. Après des rencontres avec la CMA, l’Accord qui fut au cœur du blocage de plusieurs sujets dans le Septentrion sera bien relancé durant la Transition.

Au bout du compte, le départ du Président Ibrahim Boubacar Kéita semble faire l’affaire de certains « compatriotes ». L’accord d’Alger ne faisait nullement l’unanimité à cause de sa caducité. Dans la foulée du DNI, tous les acteurs de la crise étaient face à l’évidence : le « sésame » pour la paix n’a plus de valeur. Seulement, le tournant du 18 août dernier semble avoir remis le compteur à zéro. On voyait déjà les ministres de voisins controversés défiler auprès du CNSP. Suivra aussi la CMA qui pèsera de son poids afin de faire accepter l’Accord d’Alger comme unique posologie pour gérer la crise du Nord. Lettre de Kidal qui passera à la poste de Kati qui n’a pas mesuré l’ampleur de cette acceptation « facile ».

Depuis plus de 8 mois la polémique a enflé autour du Comité de Suivi de l’Accord. Que d’incompréhensions par rapport à ce qui devrait servir de boussole pour en finir avec la crise multidimensionnelle du Mali persistante depuis 2012. Pire, les signataires ont de nouveaux agendas qui font que l’Accord n’est plus d’actualité. Leur négligence fut criarde et flagrante car nul ne fait de concession à l’autre pour en finir avec la conjoncture au Nord et Centre du pays.

Il est donc surprenant que le CNSP se soit engagé à parachever l’Accord tant controversé alors qu’il est composé de militaires. Autrement dit, d’acteurs conscients des enjeux sécuritaires qui savent que malgré la signature, en mai 2015, au fil des ans, nul n’a pu en tirer quelque (…)
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