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Solidarité et Droit de l’Homme au Mali : Des acquis à préserver
Publié le lundi 5 octobre 2020  |  Le 26 Mars
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L’ancien président de la République Alpha Oumar Konaré aura durant ses deux mandats (1992 – 2002) posé des actes concrets en faveur de la grande majorité des Maliens.
A l’occasion de ce mois d’Octobre, nous vous rappelons. Ces acquis qui méritent d’être conservés.

Octobre, mois de la Solidarité

En 1995, le président Alpha Oumar Konaré a pris l’initiative d’établir le mois d’Octobre, comme mois de la Solidarité et de lutte contre l’exclusion. Il s’agissait pour Alpha d’éveiller les consciences par rapport à la nécessité de mieux organiser la solidarité afin qu’elle puisse apporter tout le bien qu’on attend d’elle.

La célébration de ce mois a permis non seulement la multiplication des porteurs d’actions de solidarité autres que l’Etat, mais également la prise en compte davantage de groupes cibles et de types d’intervention de solidarité.

C’est en 2001, vu l’ampleur que prenaient les commémorations du mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion et la nécessité de conférer à cet évènement un cadre réglementaire conséquent que le gouvernement du président A.O.K a adopté le Décret N° 01- 468 P-RM du 27 septembre 2001 portant Institutionnalisation du mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion.

En 2000, après la conférence de Copenhague, pour donner une importance particulière au développement social, le département a été nommé Ministère du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Agées avec deux directions : la Direction Nationale du Développement Social (DNDS) et la Direction Nationale de la Protection. A partir de 1995, il a été décidé de commémorer chaque année le MOIS d’octobre.

Le choix a été porté sur le mois d’octobre en raison de la concentration au cours de ce mois de plusieurs commémorations d’évènements internationaux assimilables à des moments de solidarité. Qui cite la journée internationale de personnes âgées, célébrée le 1er octobre, la journée mondiale de l’habitat, célébrée le 5 octobre, la journée internationale de lutte contre les maladies mentales, célébrée le 10 octobre, la journée internationale de la Canne blanche, célébrée le 15 octobre, la journée mondiale de la femme rurale, célébrée le 15 octobre, la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, célébrée le 17 octobre.



La Maison des Ainés
L’Institut d’Etudes et de Recherche en Geronto-Geriatrie est un Etablissement Public national à caractère Scientifique et Technologique appelé « LA MAISON DES AINES », en abrégé “IERGG-MA” ; créée en 1998 sur l’initiative de celui qui était l’ainé de tous sans être le plus âgé : le président Alpha Oumar Konaré.
Il a pour missions entre autres de sensibiliser les pouvoirs publics et les communautés sur les problèmes du vieillissement, contribuer à la définition et à la mise en œuvre des objectifs de pleine participation des personnes âgées à la vie de la cité, d’élaborer et mettre en œuvre les programmes de recherche sur le vieillissement en matière de soins préventifs précoces pour un vieillissement en bonne santé.

Autres objectifs des plus importants, c’est d’assurer un appui technique aux programmes de solidarité nationale, y compris par des études er de contribuer à la formation et à l’information scientifique et technique du personnel socio-sanitaire dans les domaines de la gérontologie et de la gériatrie.

Médiateur de la République

C’est par la Loi n° 97 – 022 du 14 mars 1997 Instituant le Médiateur de la République

L’Assemblée nationale a délibéré et adopté en sa session du 27 février 1997 ;
Le Président de la République Alpha Oumar Konaré promulgue la loi qui fait du médiateur de la République une autorité indépendante qui reçoit, dans les conditions fixées par la présente loi, les réclamations concernant le fonctionnement des administrations de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics et de tout organisme investi d’une mission de service public dans leurs relations avec les administrés.

Dans l’exercice de ses attributions, le Médiateur de la République ne reçoit d’instruction d’aucune autre autorité.

Il est nommé pour sept (7) ans (non renouvelable) par décret du Président de la République. Il ne peut être mis fin à ses fonctions avant l’expiration de ce délai qu’en cas d’empêchement ou de faute grave constatée par la Cour suprême. Les fonctions de Médiateur de la République sont incompatibles avec toutes fonctions administratives, politiques et toute activité professionnelle privée.

Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le Président de la République, en ces termes : « Je jure et promets de remplir mes fonctions avec honnêteté, impartialité et justice, et de ne révéler aucun secret que j’aurai obtenu dans et après l’exercice de mes fonctions ».
aussi, le Médiateur de la République ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions qu’il émet ou des actes qu’il accomplit dans l’exercice de ses fonctions.

A noter que, le premier médiateur de la République du Mali était feu M. Demba Diallo.

L’Espace d’Interpellation Démocratique (EID)

Au Mali, le processus de démocratisation entamé en 1991 a ouvert de nouvelles perspectives en matière de gouvernance. Ce qui imposait aux nouvelles autorités de développer des initiatives dans le sens des changements souhaités par le peuple. Il s’agissait en particulier de trouver des alternatives permettant d’établir de nouvelles relations entre l’Etat et les citoyens, notamment par le renforcement du dialogue entre gouvernants et gouvernés.

C’est dans ce contexte que le président Alpha Oumar Konaré été créé le 10 décembre 1994 l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID), comme élément d’une nouvelle stratégie de communication permettant aux citoyens de s’adresser directement aux autorités qui ont l’obligation de leur fournir des réponses concernant tous les aspects de la vie politique, économique et sociale: les violations de droits, la corruption, la non application des décisions de justice, la lenteur dans le traitement des dossiers au niveau des services administratifs, le non respect des dates annoncées pour le démarrage de certains projets ou programmes de développement, le manque d’autorité de l’Etat dans la gestion de certaines affaires d’envergure nationale, le traitement des conflits liés à la gestion des domaines fonciers, la liste n’est pas exhaustive.
La première édition a eu lieu le 10 Décembre 1994 à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Les Logements sociaux

Une initiative du président Alpha Oumar Konaré. Elle a été concrétisée en 1996 à travers la construction de 320 logements à Garantibougou et 80 autres à Faladjè.

Une première au Mali qui aura permis à plusieurs maliens de moyens ou faibles revenus de disposer de leur propre maison.

Les CSCOMs

La menace de dévaluation a été l’occasion d’accélérer l’élaboration d’une vraie politique du médicament. Mais cette accélération conjoncturelle s’inscrit dans une dynamique générale dont le résultat le plus tangible est la mise en place d’un réseau d’institutions sanitaires et sociales qui couvre tout le pays et structure jusqu’à présent l’action publique dans ces domaines. La carte sanitaire en est l’exemple le plus probant, le plus lisible. En quelques années, des institutions de santé, CSCOM (centres de santé communautaire) et CSAR (centres de santé d’arrondissement revitalisés) sont implantés sur tout le territoire. Des critères simples président à l’élaboration de cette carte : un cscom pour au moins 5000 habitants. La généralisation des CSCOM se traduit dans les chiffres : un seul en 1992, 237 en fin 1997. Et dans les régions nord du pays, des dispositions spécifiques sont mis en place, du fait de la très faible densité démographique des zones concernées. Par exemple c’est là que sont affectés la majorité des personnels de santé fonctionnaires et contractuels dont le recrutement a pu être obtenu malgré l’ajustement structurel. Différentes primes ont pu être généralisées comme la prime de risque, ou revalorisées comme la prime de zone afin de rendre les zones difficiles plus attractives avec une durée de séjour limitée.

Un des principaux axes de la politique engagée consiste à impliquer les acteurs du secteur, les autorités locales et la population dans la mise en œuvre des politiques publiques. Ainsi, les CSCOM ont pour patrons des associations de santé communautaire (ASACO) représentant la population.

Boubacar Sankaré
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