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Enlèvement d’une vingtaine de villageois dans le centre du Mali
Publié le mercredi 7 octobre 2020  |  AFP
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© Autre presse par DR
Les habitants de Koigouma célèbrent avec l’ONU le retour de réfugiés maliens
Le 6 mai 2019, à Koigouma, à 55 kilomètres de Goundam, dans la région de Tombouctou, s’est déroulée une cérémonie pour accueillir 2 086 réfugiés maliens de retour de Mauritanie.
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Une vingtaine de personnes ont été enlevées mardi dans le centre du Mali par des hommes armés non identifiés, une dizaine étaient toujours retenues mercredi, a-t-on appris de sources concordantes. Lors de la foire hebdomadaire du village de Farabougou, dans le secteur de Niono (centre), "des hommes armés, des terroristes ont enlevé 20 personnes", a déclaré à l'AFP le chef de village, Boukary Coulibaly."Lors de l'enlèvement, un jeune du village a été tué", a-t-il précisé. Une dizaine de personnes, notamment des femmes et des enfants, ont par la suite été libérées. "Actuellement, ils gardent neuf personnes", a ajouté M. Coulibaly.Un élu local des environs a confirmé avoir été informé mardi de l'enlèvement de vingt personnes. "Nous avons informé aussitôt les militaires", a-t-il indiqué sous couvert d'anonymat.Une source sécuritaire à Ségou, la capitale régionale, a déclaré à l'AFP avoir été avisée de la situation. Des groupes jihadistes ainsi que des groupes "d'autodéfense" opèrent dans la zone où s'est produit l'enlèvement, a-t-elle précisé. Le centre du Mali est pris dans un tourbillon de violences depuis l'apparition en 2015 dans cette région d'un groupe jihadiste mené par le prédicateur peul Amadou Koufa, qui a largement recruté au sein de sa communauté.Les affrontements se sont multipliés entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense" notamment en s'appuyant sur les chasseurs traditionnels "dozos".
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