La Sahara Stock Exchange a ses logiques qu’un marché financier classique ignore. Si l’accord pour leur libération a été obtenue par dessus les dunes, l’homme politique malien Soumaïla Cissé et l’humanitaire française Sophie Petronin n’ont pas encore quitté les ergs de Tessalit, à 1400km de Bamako, dans ce Nord-est malien où il ne faut pas laisser son cheptel dehors.
Les petites surenchères de dernière minute retardent la libération effective alors que les proches de l’homme politique malien parlent d’une question de temps.
Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) a revu ses prétentions à la hausse. Au lieu de 100 prisonniers à libérer, c’est désormais 200 dont certains dans d’autres pays de la sous région. Le groupe parle du président de l’URD, l’Union pour la république et la démocratie, mais ne fait pas nommément allusion à la française Sophie Petronin, pourtant dans le deal. Autre exigence des ravisseurs, des garanties quant au déroulement de l’opération d’échange.... suite de l'article sur Autre presse