Plus tôt dans la matinée, la dirigeante d'extrême droite avait demandé en marge d'une conférence de presse à Nanterre que l'exécutif informe les partis politiques et les groupes parlementaires des "conditions" de la libération de Sophie Pétronin.
Marine Le Pen a estimé, après la libération de l'ex-otage Sophie Pétronin au Mali, qui a coïncidé avec la remise en liberté de plusieurs dizaines de prisonniers, que "jamais on ne devrait transiger avec l'islamisme". "Nos soldats combattent au Mali depuis de longues années. Certains de leurs camarades sont morts au combat. Jamais on ne devrait transiger avec l'islamisme et permettre la libération de jihadistes, au risque d'exposer plus encore nos armées déjà durement éprouvées", a tweeté la présidente du Rassemblement national vendredi 9 octobre.
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Plus tôt dans la matinée, la dirigeante d'extrême droite avait demandé en marge d'une conférence de presse à Nanterre que l'exécutif informe les partis politiques et les groupes parlementaires des "conditions" de la libération de Sophie Pétronin. La candidate à la présidentielle avait évoqué des "échos" selon lesquels "non pas quelques dizaines, mais semble-t-il quelques centaines, d'islamistes auraient été libérés en contrepartie" de la libération de Sophie Pétronin, "dont des jihadistes", ce qui n'est "pas pour nous rassurer quand on est attaché à la sécurité de notre pays".
"Rendez Sophie Pétronin à ses ravisseurs"
Sophie Pétronin, la dernière otage française dans le monde, a recouvré la liberté au Mali et est arrivée vendredi en France, épilogue de près de quatre années de détention aux mains de jihadistes présumés. Cette opération, entourée de zones d'ombre, a coïncidé avec la remise en liberté entre dimanche et mardi de plusieurs dizaines de prisonniers que des responsables maliens, s'exprimant sous couvert d'anonymat, ont présenté comme des jihadistes, mais dont l'identité et le profil n'ont pas été divulgués.
Damien Rieu, assistant parlementaire de l'eurodéputé RN Philippe Olivier, lui-même conseiller de Marine Le Pen, a proposé sur Twitter de "rendre" à ses ravisseurs Sophie Pétronin, qui a dit s'être convertie à l'islam. "On a libéré 200 criminels jihadistes qui vont repartir tirer sur nos soldats et dépensé 10 millions (d'euros) pour elle mais elle se convertit à l'islam et veut retourner au Mali... Rendez Sophie Pétronin à ses ravisseurs", a-t-il écrit.
"Rendez Sophie Pétronin à ses ravisseurs"
Sophie Pétronin, la dernière otage française dans le monde, a recouvré la liberté au Mali et est arrivée vendredi en France, épilogue de près de quatre années de détention aux mains de jihadistes présumés. Cette opération, entourée de zones d'ombre, a coïncidé avec la remise en liberté entre dimanche et mardi de plusieurs dizaines de prisonniers que des responsables maliens, s'exprimant sous couvert d'anonymat, ont présenté comme des jihadistes, mais dont l'identité et le profil n'ont pas été divulgués.
Damien Rieu, assistant parlementaire de l'eurodéputé RN Philippe Olivier, lui-même conseiller de Marine Le Pen, a proposé sur Twitter de "rendre" à ses ravisseurs Sophie Pétronin, qui a dit s'être convertie à l'islam. "On a libéré 200 criminels jihadistes qui vont repartir tirer sur nos soldats et dépensé 10 millions (d'euros) pour elle mais elle se convertit à l'islam et veut retourner au Mali... Rendez Sophie Pétronin à ses ravisseurs", a-t-il écrit.