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Édito:Départ
Publié le dimanche 11 octobre 2020  |  lanouvellerepublique.fr
Opération
© aBamako.com par DR
Opération Serval: mission de l`armée française au Mali
11 au 12 janvier 2013 : arrivée de la compagnie du groupement terre sur l`aéroport de Bamako.
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On ne peut que se réjouir de la libération de la dernière otage française. En 2013, par exemple, la France comptait quinze de ses compatriotes retenus par des groupes terroristes à travers le monde. Et l’issue connue par Sophie Pétronin n’a pas toujours été aussi heureuse pour d’autres Français.
Certes, l’accord malien repose sur de nombreuses zones d’ombre. Et l’inquiétude sur ces djihadistes présumés relâchés en échange des quatre otages est légitime, surtout dans le Sahel. Car c’est imaginer autant de renforts dans les rangs des organisations terroristes.
Cela peut être même d’autant plus inquiétant que le G5 des pays du Sahel mis en place depuis 2014 patine et ne parvient pas à s’organiser et à se coordonner pour lutter contre la menace.
Si certains pays sont englués dans une crise sécuritaire, le Mali n’était presque plus un État selon plusieurs experts de l’Afrique. Gangréné par la corruption.
Alors peut-être faut-il voir dans cette libération d’otages un petit signe d’espoir. Une action, suffisamment forte sur le plan international, pour montrer la volonté de la junte militaire qui a renversé le pouvoir à Bamako de faire basculer les choses dans le bon sens dans la région.
Et d’enfin peut-être imaginer une issue pour l’opération Barkhane et ses 5.000 soldats français sur le territoire. Car tant que la situation n’est pas stabilisée, impossible pour elle de se retirer. Aucune autre opération internationnale ne prendrait en effet sa place.
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