PolitiqueIyad Ag Ghaly revendique l’attaque de Soukoura ayant causé 12 morts et 23 blessés: Les nouvelles autorités face à une équation difficile à résoudre
A travers la revendication des attaques terroristes de Sokoura et de Bandiagara-Bankass du mardi 13 Octobre 2020 ayant causé selon le bilan provisoire 11 morts du côté des Forces armées maliennes (attaque camp de Soukoura) et 12 du côté des civils (attaque du camion de transport civil au pont de Paroukou), et au total 23 Blessés. Du coté des terroristes on dénombre 13 personnes tuées. Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) d’Iyad Ag Ghaly vient de lancer un défi aux autorités de la Transition et aux partenaires qui accompagnent notre pays. Ce défi tombe à un moment où presque tous les postes stratégiques sont occupés par les militaires. Que fera le vice-président de la Transition en charge des questions de défense et de sécurité, Colonel Assimi Goïta cloué sous les climatiseurs à Bamako ?
Tous les regards sont braqués sur le Président de la Transition, Colonel-Major à la retraite, Bah N’Daw, le vice-président de la Transition en charge des questions de défense et de sécurité, Colonel Assimi Goïta, le ministre de la Défense et des anciens Combattants, Colonel Sadio Camara, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Colonel Modibo Koné. Dans son communiqué relatif à la libération de Soumaïla Cissé, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) d’Iyad Ag Ghaly a annoncé que 206 « lions des lions » de l’islam qui ont combattu les envahisseurs croisés et les agents apostats ont émergé. Le GSIM avait mentionné que les moudjahidines ont fait sortir ce grand nombre de prisonniers en échange d’un homme, à savoir l’ennemi de Dieu l’apostat Sumela Sissi, qui a été capturé par les moudjahidines lors d’une opération secrète bénie il y a environ un an. Ce regroupement de djihadistes avait profité de cette occasion pour exhorter les frères dans les groupes djihadistes à effectuer ce type d’opérations étudiées.
De façon bizarre, depuis la libération de ces djihadistes, on assiste à une recrudescence des attaques terroristes au centre de notre pays. Selon les données, les attaques terroristes du mardi 13 Octobre 2020 notamment de Sokoura font un bilan provisoire de 11 militaires tués et celle de Bandiagara-Bankass (Parouko) 12 Civils et 23 blessés. Du coté des djihadistes on dénombre à ce jour un total de 13 morts. Dès le lendemain de ces actes commis par des hors –la- loi, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) d’Iyad Ag Ghaly a revendiqué ces attaques. Certains n’hésitent pas à qualifier cet acte du GSIM d’Iyad Ag Ghaly de provocation.
La succession de ces évènements donne non seulement à réfléchir, mais aussi met les autorités de la Transition face à une équation difficile à résoudre. Est-il possible de mettre la main sur ces djihadistes qui ont été accueillis avec les honneurs par Iyad Ag Ghaly ? Les nouvelles autorités peuvent-elles engager une guerre sans merci contre les terroristes et autres voyous qui sèment la terreur et le désordre au nord et au centre ? Pour combien de temps encore Iyad Ag Ghaly continuera à défier le monde entier alors que sa tête est mise à prix par les américains depuis des années ? A propos de la libération de plus de 200 djihadistes, le président de la Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, Secrétaire Général du Groupe Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA), M. Fahad Ag Almahmoud a fait une analyse pertinente hier, mercredi 14 octobre 2020, à travers les antennes de Rfi en ces termes :
« Tout le monde est très content de la libération des otages, de Soumaïla Cissé, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Plus de 200 personnes libérées, toutes n’étaient pas terroristes, mais beaucoup d’entre elles étaient arbitrairement détenues. Quelque part, ces gens ont un devoir, une gratitude envers ceux qui les ont libérés. Ils deviennent des potentiels terroristes parce qu’ils ont été arbitrairement détenus. Nous avons des parents qui ont été arbitrairement détenus ici. On n’a même pas pu avoir accès à eux. Ils n’ont jamais été présentés à aucun juge depuis plus de deux ans. Voilà (…)