PolitiqueL’étape suivante que propose Dr Choguel Kokalla Maiga après la libération du patron de l’URD : Faire de Soumi le président de la République dans 18 mois
Présent à la conférence de presse du Collectif pour la libération de Soumaïla Cissé, le samedi dernier, le président des séances du M5-RFP et président par intérim du FSD, Dr Choguel Kokalla Maiga, a loué les qualités du patron de l’URD. Il a invité les Maliens à préparer l’étape suivante de la libération saine et sauve du président de l’URD. Laquelle étape est l’élection de ce dernier comme président de la République dans 18 mois.
Si beaucoup de Maliens estiment que le régime IBK a beaucoup fait en faveur de la libération de Soumaïla Cissé, le président du MPR, lui, maintient que le président de l’URD serait toujours dans les mains de ses ravisseurs si le régime IBK était encore là. « J’étais convaincu que tant que le régime ne changeait pas, Soumaïla n’allait pas être libéré. Ils allaient, peut-être, le garder pendant trois ans encore jusqu’à ce que le poids change de mains », a déclaré le président du MPR devant les responsables du collectif pour la libération de Soumaïla Cissé. Selon lui, n’eut été le refus de IBK, le président de l’URD allait être libre depuis avril. « Les informations que nous avons eueset qui sont confirmées plus tard, c’est que Soumaïla aurait été libre depuis le mois d’avril. Ils ont préparé sa libération, ils ont préparé des habits. Quelques temps après, les ravisseurs sont venus lui dire que les autorités ne sont pas d’accord sur les conditions qu’ils ont posées », a révélé le docteur en télécommunication. Pour lui, c’est quand IBK a trouvé inévitable son départ qu’il a accéléré les négociations en faveur de la libération de Soumaïla Cissé.
A en croire le président du MPR, cette libération de Soumaïla Cissé est le fruit du combat des Maliens de tout bord. Il a profité de l’occasion pour exprimer sa reconnaissance envers tous.
La libération de Soumi, un espoir pour le Mali
Si bon nombre de Maliens trouvent élevé le nombre de djihadistes libérés en échange à Soumaïla Cissé, l’ancien patron de l’AMRTP affirme que cette libération est un espoir pour tout le peuple malien. « Ce qui est important, c’est que les militants URD de Niafunké, la famille de Soumaïla Cissé, ses enfants, son épouse, ses frères, ses sœurs, l’URD, le FSD, le M5-RFP, les Maliens ont fait en sorte que la flamme de l’espoir puisse être entretenue. Je suis persuadé que n’eut été cette mobilisation générale, notre président n’allait pas être à côté de nous », a-t-il affirmé. Pour lui, l’étape suivante de la libération de Soumaïla Cissé, c’est de se battre pour que ce dernier puisse être au sommet de l’État dans 18 mois . Il estime que le chef de file de l’opposition est un espoir pour le Mali aux prochaines élections. « Je suis persuadé que Soumaïla Cissé est l’un des hommes politiques qui peuvent faire l’ingénierie des problèmes qui sont posés au Mali. Je ne dirais pas qu’il est le seul. Mon intime conviction, c’est qu’il fait partie de ceux qui peuvent, par leurs expériences, leur intelligence, leurs capacités de mobilisation et de rassemblement, créer l’espoir et le susciter. Il fait partie des principaux hommes politiques de premiers plans, pour ne pas dire le premier, pour apporter les solutions aux problèmes qui se posent à la jeunesse malienne, aux maliens d’une façon générale », a déclaré haut et fort Dr Choguel Kokalla Maiga.
Choguel Kokalla Maiga sollicite l’implication de tous pour la réussite de la transition
Contrairement à ce qui se dit, le M5-RFP n’est pas opposé aux autorités de la transition. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir son président qui a demandé l’implication de tous pour la réussite de cette période transitoire. « Cette transition est notre enfant. Nous devons la tenir par la main pour que tout ce qui s’est passé ces dernières semaines ne nous décourage pas », a-t-il laissé entendre. L’une des réussites de la transition est l’organisation d’élections générales crédibles et transparentes. Pour ce faire, les autorités transitoires doivent être surveillées selon Choguel. « Nous souhaitons qu’à la fin de la transition qu’on n’ait pas des élections manipulées même si nous avons des inquiétudes aujourd’hui » , a-t-il scandé.
Il faut préciser que le président du MPR a expliqué les raisons pour lesquelles le M5-RFP doit continuer à exister.