Cette journée, couplée à celle de l’alimentation, a été mise à profit pour partager avec l’assistance, le génie créateur, d’une coopérative des femmes de Sikasso, avec comme produit de transformation, l’anacarde
Cette année, au regard du contexte sécuritaire et sanitaire, auquel se trouve confronté notre pays, les autorités de la Transition ont décidé à ce que soit célébrée avec modestie, la Journée internationale de la femme rurale (JIFR) couplée à celle l’alimentation (JMA). C’était ce jeudi 15 octobre 2020, au Centre national de documentation et d’information pour femme et l’enfant (CNDIFE). Les thèmes retenus pour l’édition de cette année étaient : « Femme rurale et chaîne de valeur des produits locaux dans le contexte de la COVID-19 : Enjeux et défis » et « Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble, agissons pour l’avenir ».
Le niveau de la célébration a été rehaussé par la présence de plusieurs représentants du monde rural de notre pays. Il s’agit du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bintou Founè Samaké, de ses collègues de l’Agriculture, de l’élevage et de la Pêche, Mahmoud Ould Mohamed et de l’Environnement, de l’Assainissement et de Développement durable, Mme Bernadette Keita du représentant de la FAO, Pierre Baudié, du président de l’APCAM, Mohamed Ag Ahmed, la présidente de la Fédération nationale des femmes rurales (FENAFER), Mme Niagaté Goundo Kamissoko et Mme le maire de la commune III du district de Bamako, Mme Djiré Mariam Diallo.
En introduisant la série des allocutions, Mme le maire s’est d’abord réjouie du choix de sa commune pour abriter la présente cérémonie, avant d’inviter ses sœurs à ne pas céder à la division et à la diversion.
Quant au représentant de la FAO, il a conclu son discours en insistant sur trois points: le rôle central des femmes dans la sécurité alimentaire ; la gestion équitable et durable des ressources naturelles à vocation agricole (eau …) est cruciale pour une paix durable et sa demande de profiter de la transition pour concrétiser une volonté politique auprès des maliens.
La présidente de la FENAFER, de son côte a signalé les problèmes auxquels sont confrontées les femmes rurales. Ces problèmes sont liés à l’accès à la terre et aux matériels de transformation des produits agricoles.
Le président de l’APCAM a abondé dan le même sens, en invitant les plus hautes autorités à prendre à bras le corps les problèmes de ces femmes battantes qui évoluent dans le monde rural.
Pour Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, les femmes rurales productrices d’aliments, doivent avoir une place de choix, dans le combat pour la production d’une nourriture saine, et de bonne qualité. « Du fait de la croissance démographique, et de l’accroissement de la demande de produits alimentaires, les femmes rurales voudraient relever le défi qui consiste à produire davantage, avec des ressources limitées, dans un environnement plus difficile » a rassuré Mme Bintou Founè Samaké.
Aussi, elle reste convaincue, qu’elles pourraient produire des quantités plus importantes d’aliments, dans des conditions plus favorables, si elles étaient mieux équipées, en ayant accès à la terre, à l’eau et aux intrants.