Les grandes puissances ont toujours rejeté les décisions de négocier avec les terroristes. C’est la raison principale pour laquelle les propos attribués au secrétaire général de l’ONU M .Antonio Guterres ont été plus que surprenants pour plusieurs Maliens qui assimilent cette volonté à un aveu de faiblesse. Dans ses déclarations, le chef de l’ONU parle en effet d’établir le dialogue avec des groupes terroristes pour faire taire les armes. Si Antonio Guterres cible certains groupes terroristes qu’ils qualifient de moins radicaux, il y a lieu de noter que tous se valent et qu’il aurait fallu envisager des négociations dès le début de la crise pour ce qui concerne le Mali.
‘’ Ils refusent de négocier avec les terroristes, et ils nous demandent de le faire, c’est eux qui soufflent le chaud et le froid. Ils décident de ce qu’ils veulent et quand ils veulent ‘’ regrette un patron d’entreprise à la lecture des propos attribués au chef de l’ONU.
en se confiant en effet à nos confrères du Media Français le Monde, le patron de l’ONU en réagissant sur l’échange des otages occidentaux et du Malien Soumaila Cissé, n’a pas exclu l’idée de négociations avec les ennemis de la stabilité mondiale : « Il y aura des groupes avec lesquels on pourra parler, et qui auront intérêt à s’engager dans ce dialogue pour devenir des (…)