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Mandats des structures indépendantes : Plusieurs secteurs dans l’illégalité
Publié le lundi 26 octobre 2020  |  Le 22 Septembre
Mission
© aBamako.com par I.DIA
Mission d`information et de sensibilisation relative à l`organisation de la 2ème édition de la Foire Regionale de l`Integration de l`UEMOA à Niamey
Bamako, le 17 septembre 2013 à la Chambre de Commerce et d`Industrie du Mali (CCIM). Le vice-Président du Collège Transitoire de la Chambre de Commerce et d`Industrie du Mali, M. Abdoulaye Diarra, a présidé la Mission d`information et de sensibilisation relative à l`organisation de la 2ème édition de la Foire Régionale de l`Intégration de l`UEMOA, du 13 au 22 décembre 2013, au Palais des sports de Niamey-Niger.
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Il s’agit du Haut Conseil des Collectivités et le Conseil Economique Social et Culturel (CESC), deux Institutions de la République, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME), la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), la Chambre des Mines du Mali, l’Union des Sociétés Coopératives de Production de Coton (USC-PC), l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCMM) ; Voilà entre autre les structures indépendantes qui travaillent dans l’inégalité totale due, dans la plupart des cas à l’incompétence du gouvernement à organiser les élections.
Après un tour dans les différentes structures citées ci-dessus, les responsables ont été on en peut plus clairs par rapport à carence en des plus hautes autorités à jouer leur rôle afin de corriger cette inégalité qui règne dans les différentes structures.

A certain niveau comme le Conseil Economique social et Culturel (CESC) ou le mandat en place a pris fin en janvier 2020, le responsable des études et recherches explique que le CESC n’y est pour rien pour la mise en place du nouveau bureau.

Selon ses explications, un mois avant les élections, le président doit écrire une lettre au Premier ministre, chose qui a été faite le 07 novembre 2019. A ses dires, cette lettre a été répondue jusqu’au 30 juillet 2020 et une lettre avait été écrite par le Premier ministre adressée aux différents départements, afin de renouveler le bureau du CESC mettant fin au mandat. Pour M. Kampo, les textes qui se trouvent dans la Constitution ne correspondent pas aux réalités du pays, donc il faut les revoir, ajoute-t-il.

Faut-il le rappeler, le Conseil Economique, Social et Culturel comprend cinquante-six (56) membres répartis ainsi qu’il suit : Douze (12) représentants des salariés du secteur public et privé ; dix (10) représentants des professions commerciales, bancaires, artisanales, des transports, des services, de communications et de la Culture ; quatre (4) représentants des professions industrielles et minières ; neuf (9) paysans, représentants des coopératives et exploitants ruraux, Quatre (4) représentants des ordres professionnels ; neuf (9) représentants des coopératives et exploitants ruraux ; quatre (4) représentants des ordres professionnels ; neuf (9) représentants des conseils régionaux et du district de Bamako dont un (1) par conseil régional ; deux (2) représentants des Comités de coordination des activités des Organisations Non Gouvernementales ; quatre (4) représentants des Associations et quatre (4) représentants des Maliens établis à l’extérieur.

Quant au Haut Conseil de Collectivités où le mandat a pris fin depuis 2012, un responsable de la structure estime que ‘’n’eût été le coup d’État de 2012, des élections auraient été organisées sur l’ensemble du Territoire et un nouveau bureau allait être mis en place. La crise sécuritaire est la principale cause du non renouvellement du bureau du Haut Conseil Collectivités ’’.

Pour la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), après un léger retard dû à la maladie à Coronavirus, le collège électoral est convoqué au 17 janvier prochain pour le renouvellement du bureau, nous indique M. Fofana, chargé de communication de la CCIM.

‘’C’est l’Etat qui gère les mandats des chambres des mines, et c’est lui qui organise les élections. Mis en place en 2011 pour cinq ans, le mandat de l’actuel bureau a été prorogé par l’Etat et sera opérationnel jusqu’à la mise en place du nouveau’’, nous relate M. Belco Tambouré, chargé à la communication des Chambre des Mines du Mali.

Mis en place en 2007 pour cinq ans, le bureau de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCMM) a pris fin 2012. Grâce un décret, l’ancien bureau malgré la fin de son mandat, doit rester jusqu’au renouvèlement du bureau. Demandés par nos soins, les responsables affirment que c’est le département de la culture de l’artisanat du tourisme qui est habilité à organiser les élections. Selon ces mêmes sources, en 2012, le département avait tenté d’organiser les élections, malheureusement le coup d’Etat a interrompu les élections. ‘’Lors du passage du nouveau ministre de la Culture de l’Artisanat du Tourisme le lundi, 19 octobre 2020, le président de l’APCMM a évoqué le problème de renouvellement du bureau une chose qui a beaucoup plus à Madame le ministre de la culture.’’, expliquent les responsables de l’Assemblée. Il est important de signaler que la gestion camouflée de l’APCMM a fait beaucoup de frustrés.

L’actuel bureau de l’UC-PC est dans l’illégalité totale depuis plusieurs années. Cela est dû tout simplement à l’expiration de son mandat (2 fois 3 ans) commencé en 2007. « La loi au Mali, en matière de coopératives des Producteurs de coton, stipule que le Président de l’UNC-PC est élu pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, mais force est de constater que le bureau existant a dépassé ce cadre, apprend-t-on.

Pour le cas Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, élu lors de la 6ème conférence en 2015 est à terme depuis le 20 août 2020. Cette situation plonge l’actuel bureau du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur avec à sa tête Habib Sylla, dans l’illégalité.

Rassemblé par Bréhima DIALLO
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